Le Monde moderne . nve-loppe une sorte de promontoire assezélevé sur lequel les Romains avaient bàliun poste que les .\rabes du pays appel-lent encore le camp romctin. Sous les ruines du camp romain s é-tcndent des cavernes naturelles, qui pa-raissent avoir servi de caves ou de silosà la garnison ; les Romains y descendaientpar un plan incliné souterrain dont lapartie supérieure est comblée. La légende rapporte que ces cavernesrenferment un trésor dont on ne peutmalheureusement semparer parce quilest gardé par le diable. On raconte, àlappui de cette légende, quun hommedu pays, ayant eu la témé


Le Monde moderne . nve-loppe une sorte de promontoire assezélevé sur lequel les Romains avaient bàliun poste que les .\rabes du pays appel-lent encore le camp romctin. Sous les ruines du camp romain s é-tcndent des cavernes naturelles, qui pa-raissent avoir servi de caves ou de silosà la garnison ; les Romains y descendaientpar un plan incliné souterrain dont lapartie supérieure est comblée. La légende rapporte que ces cavernesrenferment un trésor dont on ne peutmalheureusement semparer parce quilest gardé par le diable. On raconte, àlappui de cette légende, quun hommedu pays, ayant eu la témérité de pen-cher la tête dans louverture, il en étaitsorti un grand vent qui avait balayélimprudent et lavait jeté évanoui à plu-sieurs kilomètres de là. Depuis ce temps, les arabes nosentplus approcher de ce lieu maudit. Les cavernes prennent jour, à lextré-mité de lescarpement du camp romain,sur la boucle de la Tafna, par un trouhideux, semblable à la gueule ouverted un crapaud gé Jy allai la j)remière fois avec ungarçon entreprenant, très amateur deces sortes dexpéditions : le maréchaldes logis Sénecca. Dès lentrée, nous fûmes arrêtés parune profonde que bordait,de notre côté, une sorte de garde-foiinaturel, bas comme la margelle dunpuits. La paroi en était droite commeun mur. Sénecca avait allumé une bougie etlavait avancée au-dessus du trou noir. — Je ne vois pas le fond, dit-il. — Parbleu, fis-je, vous le cachez avecla flamme de votre bougie. Portez lamain à droite. — Je ne vois pas davantage. — Eh bien, jetez-y un caillou, et vouslentendrez. — Cest vrai, je ny pensais pas. Lecaillou accuse une profondeur de cinqà six mètres. — Comment allons-nous descendre?demandai-je à Sénecca. — Jai ma corde, dit-il. — Quelle corde? — Ma corde à fourrage, mais elle esttrop courte : cinq mètres. — Cest suilisant; quand lun de nousSLTa au bout, cela fera sept ; avec cette MAUVAIS QUAinS I) MEUKE lon


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