Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique . la tête, Se quune troifieme fe tenoit abfolument im-mobile ; jai réitéré ^ces obfervations à toute heure &dans toutes les circonftances énoncées ci-defliis , & jenai rien rencontré qui puifTe me faire croire que ceflla différence du temps qui règle fes mouvemens oufon repos , mais uniquement fes befoins phyfiqucs ;Ôc je fuis perfuadé qu^elIe ne sagite fortement, queloriquelle fe fcnt trop engourdie, & quelle ne foulevele fable que lorfquelle fc fent prefTée par la faim ; carjai obfervé conftamment quelle ne


Mémoires de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique . la tête, Se quune troifieme fe tenoit abfolument im-mobile ; jai réitéré ^ces obfervations à toute heure &dans toutes les circonftances énoncées ci-defliis , & jenai rien rencontré qui puifTe me faire croire que ceflla différence du temps qui règle fes mouvemens oufon repos , mais uniquement fes befoins phyfiqucs ;Ôc je fuis perfuadé qu^elIe ne sagite fortement, queloriquelle fe fcnt trop engourdie, & quelle ne foulevele fable que lorfquelle fc fent prefTée par la faim ; carjai obfervé conftamment quelle ne tardoit pas à atti-rer leau pour fe nourrir , après avoir beaucoup remuéle fable, de forte que je fuis convaincu que la bonneopinion que le public a des vertus barométriques denotre Loche, neft pas mieux fondée que celle que lonattribue à la fangfue. FIN. EXPÉRIENCES Qui fervent à prouver, contre le fentiment dequelques auteurs, que le fel de Tartre nejlpoint lantidote de VAîfenic, Par m. CAElLSa Lues à la Séance du 7 Février tySi. Tome 11^, Kk. EXPÉRIENCES Qui fervent à prouver, contre h fcntiment de quelques. auteurs, que le fel de Tartre nefl point Vantidote deVArfenic, J^ A confervation des hommes eft le premier de nosdevoirs ; rhumanité nous faic fentir Tobligation denous inftruire pour fecourir nos femblables, même auxdépens des autres animaux : fans ce motif, ce feroitune cruauté blâmable que de les maltraiter fans é par ce principe & pour fatisfaire à mon devoir,,je me crois obligé de puî^lier les expériences que jaifaites fur les anirnaux , pour prouver que le fel alkali,tant vanté par quelqijes auteurs, neft point un anti-dote afluré de Yarfenic, Ceft rendre un fervice impor-»tant à létat, que dinftruîre les citoyens & de leur faireconnoître Finutilité de quelques remèdes accrédités;car celui qui sen fert, perd un temps précieux, né-glige les vrais remèdes , & devient la viétime duneconfiance mal placé


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