. Nouveau voyage en France; conversation . La production annuelley est, en effet, de [)lusde 90,000 quintaux par an. — Le sel détaché de la mine ne (^loit pas avoir besoin de grandes préparations? demandaHélène. — Non, certes. Les ouviiers taillent au ciseau des blocs de différentes grosseurs. Ces blocs, àpeine séparés de la muradle, sont ensuite transportés au dehors de la mine. Ou les i)ulvérise,et on les vend sans autre préparation, lorsque le sel est très pur. La famille Rinval quitta la saline, vivement intéressée par ce quelle avait vu et par lesdétails qui lui avaient été donnés. — Il e


. Nouveau voyage en France; conversation . La production annuelley est, en effet, de [)lusde 90,000 quintaux par an. — Le sel détaché de la mine ne (^loit pas avoir besoin de grandes préparations? demandaHélène. — Non, certes. Les ouviiers taillent au ciseau des blocs de différentes grosseurs. Ces blocs, àpeine séparés de la muradle, sont ensuite transportés au dehors de la mine. Ou les i)ulvérise,et on les vend sans autre préparation, lorsque le sel est très pur. La famille Rinval quitta la saline, vivement intéressée par ce quelle avait vu et par lesdétails qui lui avaient été donnés. — Il est cependant encore un système dexploitation du sel que nous ne connaissonspas ! fit Lucien tout à coup. — Lequel? demanda Hélène. — Les marais salants. — Quappelle-t-on ainsi? demanda Paul. — On désigne sous le nom de marais salants de vastes l)assins ou réservoirs creusés surle bord de la mer, et dans lesquels les eaux salées sont soumises à lévaporation pendant lasaison chaude, dit M. 9 — Sans aucune espèce dappareil ou de machine, nest-ce pas? demanda Hélène. — Sans appareil et sans machine. Cest ce quon appelle lévaporation spontanée. Leseaux arrêtées dans ces bassins laissent, après leur disparition, le sel quelles contenaient. — Y a-t-il beaucoup de marais salants en France ? demanda Hélène. — On en compte quatre-vingt-deux. Ti-ente-six sont situés sur les côtes de lOcéan ;quarante-cmq sur la Méditerranée, et un sur les bords de la Manche, dans le départementdIUe-et-Vilaine. Le soir de la visite aux salines, la famille Rinval annonça à M° Durand quelle partiraitle lendemain pour Épinal. — Déjà! sécria M^ Du-rand. Jespérais vous emmenerdans deux ou trois jours àSaint-Claude, chez mon père. — Cela nest malheureu-sement pas possible, réponditM. Rinval : jai fixé à un amidEpinal le jour denotre arrivée dans cette ville. — Cest granddommage ! Vous au-riez vu à Saint-Claudele beau


Size: 1813px × 1378px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1880, bookidnouvea, bookpublisherparis