. Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire ... pour les an-ches, le quatrième pour les gamhes, qui suppléentau quatuor à cordes, le ciiri|uienie poui les ses voyages, VocLKri bouleversa ainsi un cer-tain nombre dinstruments srrr lesquels, daillerrrs, ilfaisait entendre une étrange musiqrre, pleine dinten-tions ambilieuses et puériles, et où limilation de lo-rage était peut-être la moins ridicule des leprésen-tations que labbé voyageur- offrait à son public. Car-,sil aimait à évoquer de grands spectacles, commela chute des murs de Jéricho ou la mori héroïque
. Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire ... pour les an-ches, le quatrième pour les gamhes, qui suppléentau quatuor à cordes, le ciiri|uienie poui les ses voyages, VocLKri bouleversa ainsi un cer-tain nombre dinstruments srrr lesquels, daillerrrs, ilfaisait entendre une étrange musiqrre, pleine dinten-tions ambilieuses et puériles, et où limilation de lo-rage était peut-être la moins ridicule des leprésen-tations que labbé voyageur- offrait à son public. Car-,sil aimait à évoquer de grands spectacles, commela chute des murs de Jéricho ou la mori héroïque deLéopold, duc de Brunswick, ou le jugemerrt dernier,ou une bataille navale, il se plaisait aussi à décriredes scènes qni, à lorgue, devenaient , qirand il-prétendait reproduire le chant desAfricains, occupésà pilerde la clianx, pour leurs toitsen terrasses : par des rrotes répétées, la pédale imitele bruit de leur- travail, et uire mélodie, présentée encanon, i-appelleassezexactement le chant des nègres: BOIRREE. Sa prédilection pour les mélodies exotiques ousupposées telles, se manifeste encore dans ses chan-sons de Chinois ou de Hotlentols ; sa manie de vouloir-remplacer lorchestre par lorgue a produit des con-certos de llrJte; enlin la corrsidération quil aliectaitdavoir pour les anciens modes eut cet eUét inattenduquil se Uattait dexécuter le iia/u des Vaches en modelydien. On assure que sa technique dorgarriste était fortimparfaite, quil ne liait pas assez, levait trop vile lespieds et les mains, ne laissant pas à linstrument letemps de résormer-àplein souffle. Il faisait cependant 1. Les Œiicres de G. de Satu-^le Sr du Bartas, roil, lur. Voyez (jlus haut, létude consacrée à Tifelucze. 3. fdeen zu einer Asth^tik der Tùnlcimst. 1806, |). 27S. 4. Voyez le rapport présealé a linslilut sur cet orgue expresàif, dansle Ménestrel du -10 octobre 186!. 5. Mémoires ou Essais sur la Musique, Bruxelles, I8iJ
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