L'espion dans les cours des princes chrétiens; . la terre , & la terre pille le Ciel. Nous ne fommespas pliitôt conçiis, que nos âmes vagabondes fontprifes comme dans un pieee enchanté. Er quandnous mourons, lame ne faic autre chofequcfeTome V T 4 H VEfpîon dans les Cturs fSyi, cîébaraffer dun piege;pour tomber dans unaitrr^jPeu:-êcre ferons-nous encore eniprifonnez dansun corps humain, ou peut-çcre dans quelque cho-fe de plus agréable. Cette étoile aimantée nousattirera peut-être au Ciel, ou peut-çcre lerons-nous engloutis par lenfer qui dévore tout. Cç«juà Dieu ne plaife. Ni toi ni moi, fava
L'espion dans les cours des princes chrétiens; . la terre , & la terre pille le Ciel. Nous ne fommespas pliitôt conçiis, que nos âmes vagabondes fontprifes comme dans un pieee enchanté. Er quandnous mourons, lame ne faic autre chofequcfeTome V T 4 H VEfpîon dans les Cturs fSyi, cîébaraffer dun piege;pour tomber dans unaitrr^jPeu:-êcre ferons-nous encore eniprifonnez dansun corps humain, ou peut-çcre dans quelque cho-fe de plus agréable. Cette étoile aimantée nousattirera peut-être au Ciel, ou peut-çcre lerons-nous engloutis par lenfer qui dévore tout. Cç«juà Dieu ne plaife. Ni toi ni moi, favant Hali, ne devons pas nousmettre trop en peine de ces chofes i car toutes nosprévoyances feroient vaines , & il ne nous en re-viendroit que la peur. Mais confiderant quil y aun aimant fecret répandu dans lUnivers, & quçchaque choie attire fon femblable , ayons foinde nous former aux habitudes & aux difpcfi*?lions celeftes ; & alors nous ne pourrons pas mau»gue? dêtre incrodiiits dans le Païadis^ •*. Persx^ des Princes Chrétiens. ^]f LETTRE CIX. Au Moufti. Coyitinttation des èventmeni rerffar^tiah/esarrive^ fous la Aiorarchte des mémorable <^He Danns du en wou-rant. POur obcïr à tti ordres je continuerai à ten- ^^^^jtretenir de ce qui seft paflé de plus remar-quable dans les fiecles preccdens durant les qua-tre grandes Monarchies, je profiterai £tions que tu me donnes. Je ne ferai ni trop long,ni trop curieux à remarquer les fucceflîons par-ticulières des Rois & des Prirxes ; & je matta-cherai principalement aux allions des homme»illuftres, aux fages fentences des Anciens, &àdes remarques qui puiflent plaire & inftruire çaincme tems. Ce ne fera pas violer la régie que je me faispropoféc, de commencer par lendroit où je finisma précédente lettre , ceft-àdire par la mort deDarius , & par lélévation de Xercés fon plus jeu-ne fils & fon fuccefleur à la Couronne , parce quily a quelque chofe de remarquable
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