. Le pegme de Pierre Covstav . ville aux méchâs,&: ceux aufquelzpour quelque bienfait on deuroit pararreft continuer état en quelque pryta*née ,fouuent font amenées au prochaindanger de leurs honneur Se vie. Et à lamienne volume quenoz luges autantftudieufement fe prepofafTentde retenirla vertu, âC ne fulTenr non plus ébranléspsr faueur Se bienucillâce de leur office,q Hercule lequel çôme ditXenephô nep utonques être perfuadé parvolupté.Garccluy qon courrouce eu amy ordô^ Jj ne quelq chofe ne gardera Jamais la me^dioenté qui eftentre trop ÔC peu» Maisquel égard pourront auoiràiuftice ceuxqui e
. Le pegme de Pierre Covstav . ville aux méchâs,&: ceux aufquelzpour quelque bienfait on deuroit pararreft continuer état en quelque pryta*née ,fouuent font amenées au prochaindanger de leurs honneur Se vie. Et à lamienne volume quenoz luges autantftudieufement fe prepofafTentde retenirla vertu, âC ne fulTenr non plus ébranléspsr faueur Se bienucillâce de leur office,q Hercule lequel çôme ditXenephô nep utonques être perfuadé parvolupté.Garccluy qon courrouce eu amy ordô^ Jj ne quelq chofe ne gardera Jamais la me^dioenté qui eftentre trop ÔC peu» Maisquel égard pourront auoiràiuftice ceuxqui en vuidantles procès finuentla vo; U luntécx^ facedupuiiTant,c3£ par îafeullpecune mefurentlamaieftédes ingénié le paouure a quelque incident au:c leriche,&: qu:delong tems piaffent pre*uoirlepeude droitdu coftédu riche: lachofe fe mènera de forte,que par lôgueur&pour ne donner accès au paouure, lemettront en fâcherie &ennuy:ou de*tourneront les pièces de la caufe en tel ^. lieu^quonne les verra ïamais. Ht 11 c ; :fans caufc Anacharfis le Scy thien faifoitconférence de notre m ode de iugcr auecles rets des aragnées. Car tout ainf» queles grolTes mouches que nous appelîcm-tahons, facilement trauerfent les toilesdes aragnées: mais les petites Se greïlesdemeurent prifesdedansfes las: ainfi leshommes paouures,encores quilz foienthonnêtes Se de bonne foy à peine échap;pentilzlesdétrois des iuges-Mais ceuxqui ont la fortune à fouhait, facilementfe déploient de telles traînées. O r fi pourexeufe de leurs cas ilz alleguet que pourquelque maladie defpri^ou pour nofiiuftement ordonner contre les riches^ilrvfent de ces iugemens depraués, y ne (fon pourtat hors de céte aceufatiô. Carou il faut foutenirle fais qui leureft im<pofé par le peuple ÔC les princes, ou me*ner vie priuée en la à trcuuépluGeurs aufquelzencores quilz fuffentde courage bas ÔC petit,na été trouué àblâme de nentreprédre quelque factionperil
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