. Le Monde moderne. lus artistiques,tandis (|iie le vliii;i (liante, accompagné du soorsringa, du sawod, de la guitare,de la harpe et des tambours bourdon-nants. .Mors, oubliant tout lOccident,lon c-l troublé, égaré, par la vision desapasaras <laiisenses célestes .par la mélopée mdélînissable desgandharvas musiciens ci-lesles .I. àme senlise en cet artistii|ucexotisme. Parmi les instruments délicatset gracieux de ces poétiques con-ti(es asiatiques, la harpe <le Bir-manie est un des jilus décoratifslig. \.i ; le corps, ayant la formeliiMie gracieuse nacelle, est enbois foncé. Sur la table


. Le Monde moderne. lus artistiques,tandis (|iie le vliii;i (liante, accompagné du soorsringa, du sawod, de la guitare,de la harpe et des tambours bourdon-nants. .Mors, oubliant tout lOccident,lon c-l troublé, égaré, par la vision desapasaras <laiisenses célestes .par la mélopée mdélînissable desgandharvas musiciens ci-lesles .I. àme senlise en cet artistii|ucexotisme. Parmi les instruments délicatset gracieux de ces poétiques con-ti(es asiatiques, la harpe <le Bir-manie est un des jilus décoratifslig. \.i ; le corps, ayant la formeliiMie gracieuse nacelle, est enbois foncé. Sur la table dhar-sTixE moule, qui est recouverte dunepeau de buffle, se trouve un che-valet vertical, auquel sont fixées treizecordes qui vont se rattacher, par unnœud coulant, à lélégante tige en boiscourbé sur laquelle elles glissent, selonque lon veut hausser ou baisser la tona-lité de lhymne religiçux c|ue lon accom-pagne. A oilà un cas de transposition jieubanal, précurseur de nos claviers Chez les peuples de l.^sie Mineure etde r.\frique orientale, la musiipie. horsle belliqueux, est cinisidéréecniimie (l:iiigeieuse. (Test |ieiit-élre ci irniNdci! AiMi ii: misicam: i:t iNSTiirNii:\ .•iî qui a fait dire au général Hardin que laiiiusi(|ue devait liien plus sa naissance àla fureur quà lamour, et que cet aitserait peut-être ifcnoré des hommes silsnavaient eu besoin dêtre excités à lafiuerre: que, du reste, les trom])etles éricho faisaient tomber les murailles,bien avant que la |iliii .11 néle\ àlcelles de Thèbes. Platon ne la bannissait-il Jjas de sarépublique? Daprès Diodore de Sicile,les Ey:vptiens la considéraient commeun art frivole et dangereux, et nen per-mettaient lexécution que dans les fêtesreligieuses. Alors, la liarjie aux neuf


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