Voyage au Trombetas, 7 août 1899-25 novembre 1899 . . est permis à un voyageur dem-porter avec lui pour pouvoir mander proprement, nous ne pouvons toucher àrien, nous ne réclamons que nos hamacs. Après quelques heures de repos, nous examinons notre situation qui estloin dêtre satisfaisante. — Les quatre hommes qui sont descendus vers les baschez Amaral ont fait ce qui leui- avait été commandé. Ils sont partis avec(c Bentevi » et la moitié de la charge quils ont dû déposer à la bouche du RioCaclîorro. — Ici,ileux marmites trouées! pourquoi? Avant de descendre, Pas-sarinho a été obligé de faire


Voyage au Trombetas, 7 août 1899-25 novembre 1899 . . est permis à un voyageur dem-porter avec lui pour pouvoir mander proprement, nous ne pouvons toucher àrien, nous ne réclamons que nos hamacs. Après quelques heures de repos, nous examinons notre situation qui estloin dêtre satisfaisante. — Les quatre hommes qui sont descendus vers les baschez Amaral ont fait ce qui leui- avait été commandé. Ils sont partis avec(c Bentevi » et la moitié de la charge quils ont dû déposer à la bouche du RioCaclîorro. — Ici,ileux marmites trouées! pourquoi? Avant de descendre, Pas-sarinho a été obligé de faire sécher la farine que Charles, commis à sa gardependant une nuit de pluie, a laissé mouiller. Et Passarinho, qui sait que la 88 VOYAGE AT TROMBETAS. farine est |)our nous une question de vie, cherche à réparer autant quil le peutcette négligence inqualifiable de Charles. INous allons charger « Andorinlia » et partir, mais sans trop savoir comment.— Hippolvlo souffre de son panaris qui depuis cinq jours ne lui permet de. Biriircation, rive dioile prendre aucun repos, il est incapable daucun travail. — C^hico a une trèsforte fièvie, il nous faut le descendre avec beaucoup de précaution, Antonione peut marcher; Félix, comme toujours, ne peut ou plutôt ne vent faireaucun effort; il ne lesle que Martinho et Firmino. Madame déclare quelle neveut i)as se charger du gouvernail en cachoeira, elle nest point sûre il nous faudrait descendre deux canots : dorinha el Mai da lua avecdeux hommes, cest une impossibilité! Jenvoie Martinho et Firmino chercher leurs camarades à la bouche du RioÇaehorro, pendant leur absence je ferai soigner les malades. VOYAGE AU S9 Quatre jours iiprès, mes hommes sont de retour assez bien portants; il nemanque que Charles qui a refusé de remonter les cachoeiras, il est resté chezles Mucambeiros, disant quil voulait arranger sa vie avec eux. Je suis trèscontrarié de cela à cause de lexemple


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