L'Invasion de la mer . ées de sapins etdeucalyptus et des opérations de clayonnage, analogues à cellesdu département des Landes. Mais, si les moyens de sopposer auxprogrès de lenvahissement sont connus et mis en pratique, ilest nécessaire que la lutte laborieuse soit ininterrompue, sansquoi les sables ne sont pas longs à franchir les obstacles et àreprendre leur œuvre de destruction et dengloutissement. Les voyageurs se trouvaient alors au -cœur même du Djeridtunisien, dont les principales villes et bourgades sont Gafsa, Ta-meghza, Mèdas, Chebika, Nefzaoua et Tozeur, — à laquelle il fautrattac


L'Invasion de la mer . ées de sapins etdeucalyptus et des opérations de clayonnage, analogues à cellesdu département des Landes. Mais, si les moyens de sopposer auxprogrès de lenvahissement sont connus et mis en pratique, ilest nécessaire que la lutte laborieuse soit ininterrompue, sansquoi les sables ne sont pas longs à franchir les obstacles et àreprendre leur œuvre de destruction et dengloutissement. Les voyageurs se trouvaient alors au -cœur même du Djeridtunisien, dont les principales villes et bourgades sont Gafsa, Ta-meghza, Mèdas, Chebika, Nefzaoua et Tozeur, — à laquelle il fautrattacher les grandes oasis de Nefta, dOudiane et de La Ham-mâ, et qui constituait comme un centre où lexpédition pouvaitse rendre compte de létat des travaux de la Compagnie Franco-étrangère, si brusquement interrompus par des difficultés finan-cières bientôt infranchissables. Tozeur compte environ dix mille habitants. Près de mille hec-tares de terre y sont mis en culture. Lindustrie sy borne à la. (Cliché Soler, à Tunis) TOZEUR. — LE BARRAGE L INVASION DE MER 89 TOZEUR ET NEFTA. 89 fabrication des burnous, des couvertures et des tapis. Mais, ainsiquil a été indiqué, les caravanes y affluent et les fruits dupalmier-dattier en sont exportés par millions de être sétonnera-t-on que linstruction soit relativement trèsen honneur dans cette lointaine bourgade du Djerid. Il nen estpas moins vrai que les enfants, au nombre de près de six cents,fréquentent dix-huit écoles et onze zaouias. Quant aux ordresreligieux, ils sont nombreux dans loasis. Mais si Tozeur nétait pas faite pour exciter la curiosité de M. deSchaller, au point de vue purement forestier et à celui de sesbelles oasis, était bien plus vivement sollicitée par lecanal dont le chenal passait à quelques kilomètres en se diri-geant vers Nefta. En revanche, cétait la première fois que lecapitaine Hardigan et le lieutenant Villette visitaient cette vill


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