. Curiosités médico-artistiques . umable que le cfiunam ne possédait pas ces singulières vertusthérapeutiques doblitéi-er les artères et dempêcher linfection de laplaie. Du reste, il parait que ce supplice fut aboli vers 1800, « la législationchinoise considérant que le désir naturel de la liberté ne méritait pasun châtiment si sévère ». Quant au châtiment suprême, proprement dit, il ne comportait engénéral que deux modes : la décapitation et la corde. Bon nombredautres supplices entraînaient la mort, tels que la cangue, la cage ou LA TORTURE EN CHINE 99 les mulilations variL-es; mais admirez
. Curiosités médico-artistiques . umable que le cfiunam ne possédait pas ces singulières vertusthérapeutiques doblitéi-er les artères et dempêcher linfection de laplaie. Du reste, il parait que ce supplice fut aboli vers 1800, « la législationchinoise considérant que le désir naturel de la liberté ne méritait pasun châtiment si sévère ». Quant au châtiment suprême, proprement dit, il ne comportait engénéral que deux modes : la décapitation et la corde. Bon nombredautres supplices entraînaient la mort, tels que la cangue, la cage ou LA TORTURE EN CHINE 99 les mulilations variL-es; mais admirez 1 hypocrisie dune justice qui seprétend équitable : la mort nétait pas prévue dans la sanction pénaleédictant ces châtiments. Si elle survient, cest un accident, évidem-ment regrettable. Aussi bien les sadiques dExtrême-Orient préfé-raient les supplices raffinés et lents, les agonies interminables à ladécapitation ou à létranglement, trop rapides pour quon puissejouir des affres du condamné.. Le collier de bols. La décapitation est banale ; il ny a pas plusieurs manières de couperle cou à un homme, même sous des cicux différents. Létranglement ne rappelle pas le garrot espagnol. Le condamnéest lié à une croix, la corde passe en dernier lieu autour de son cou,le bourreau en saisit les deux chefs et tire violemment. Justice estfaite. 11 nest pas sans intérêt de connaître les crimes entraînant la peinecapitale. Cétaient : lhomicide, volontaire ou même accidentel; la 100 CURIOSITÉS MÉDICO-ARTISTIQUES séduction dune femme, mariée ou libre; Toutrage aux parents; lepillage dun tombeau; le yiol, et enfin le port dune perle. Pourquoi cette rigueur somptuaire? Les auteurs sont muets sur cechapitre. Les documents précédents sont mièvres et dun ragoût peu élevécomparés àceux qui suivent, et que nous empruntons à un recueil dedessins originaux conservé au Cabinet des Estampes. Ils détiennentassurément le record de Tlior
Size: 1717px × 1455px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookauthorn, bookcentury1900, bookdecade1900, booksubjectmedicine