Les trois siecles de notre littérature : ou, Tableau de l'esprit de nos écrivains, depuis Francois I, jusqu'en 1772: par ordre alphabétique .. . ue , dHif-toire, de Critique, de Grammaire , dePoéfie Grecque & Latine, dont la plupartfont eflimés. Son HiJ?oire du Commerce& de la Navigation des Anciens^, porte lecaractère propre de lAuteur, ceft-à-dire,quon y trouve une érudition fage & deîa plus grande étendue. Son Traité philo--fophique de lafoihkjfe de rEfprit humainneil pas auiïi eftimé. Il eft vrai quil yfoutient des paradoxes, mais ces parado- i6o Siècles xes nont rien qui puiffe £iire penf
Les trois siecles de notre littérature : ou, Tableau de l'esprit de nos écrivains, depuis Francois I, jusqu'en 1772: par ordre alphabétique .. . ue , dHif-toire, de Critique, de Grammaire , dePoéfie Grecque & Latine, dont la plupartfont eflimés. Son HiJ?oire du Commerce& de la Navigation des Anciens^, porte lecaractère propre de lAuteur, ceft-à-dire,quon y trouve une érudition fage & deîa plus grande étendue. Son Traité philo--fophique de lafoihkjfe de rEfprit humainneil pas auiïi eftimé. Il eft vrai quil yfoutient des paradoxes, mais ces parado- i6o Siècles xes nont rien qui puiffe £iire penferqui!ait douté des vérités de la Religion, com-me M. de Vo/talre a ofë rafuirer. Telleeft la rufe ordinaire des Incrédules : ilssefforcent daiTocier à leur Sede les grandsHommes , en jettant malignement àes^nuages fur h fmcérité de leur foi. M. Huetna jamais rien dit ni rien avancé de pro-pre à favorifer cet odieux artifice ; il futtoujours auiTi fidèle à fes devoirs , quezélé pour la gloire de la Religion , & mou-rut dans des fentiments dignes des Ouvra-ges quilavoit publiés pour la dé Littéraires. ï6i Jacob, ( loms ) Carme, Bibliothé-caire du Cardinal de Req, né h Châlons-fur-Saone en i (5o8, mort h Pans en 1670,eft un de ces Ecrivains laborieux qui nontdautre mérite que celui des recherches ,& dont les Ouvrages ne laifTent pas dêtrequelquefois très-utiles. Ceux du P. Jacobont tous pour objet THiftoire Littéraire;& quoiquils offrent des inexaditudes, &foient écrits en Latin barbare, ils lui ontmérité un rang difîingué parmi les Eruditsdu fiecle dernier. On prétend que fa Bi-hUograpfue Panfiennc, dans laquelle il ren-doic compte de tous les Livres qui sim-primoient \ Paris, a donné la première^idée des Journaux , & que ce ne tut quedaprès cette, efpece Aq Catalogue , queM. de Sallo conçut le deffem du Journaldes Savants. Quoi quil en foit, Ballkt, leP. Nicéron, Bayk & du Pin, ont beau-coup puifé dans les Ouvrages d
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