Revue de l'art chrétien . , dite cha-pelle du Collège, sur lesquels on trouve dulierre, une plante qui doit être lellébore noirou le chanvre, de lérable, de la renoncule, duchêne, de la vigne naturelle et de la vignetelle quon linterprétait au XI ll^ siècle. A ces chapiteaux il faut ajouter la frisede vigne enroulée qui surmonte les arcadesdu croisillon Sud, laquelle est de toutebeauté, et les admirables clefs de voûte de 448 WitWî De l^xï t\)ntitn. lédifice, couronnes de feuillage dans les-quelles revivent les plantes des piliers,larum, la fougère et la vigne. La sculpture du croisillon Sud,
Revue de l'art chrétien . , dite cha-pelle du Collège, sur lesquels on trouve dulierre, une plante qui doit être lellébore noirou le chanvre, de lérable, de la renoncule, duchêne, de la vigne naturelle et de la vignetelle quon linterprétait au XI ll^ siècle. A ces chapiteaux il faut ajouter la frisede vigne enroulée qui surmonte les arcadesdu croisillon Sud, laquelle est de toutebeauté, et les admirables clefs de voûte de 448 WitWî De l^xï t\)ntitn. lédifice, couronnes de feuillage dans les-quelles revivent les plantes des piliers,larum, la fougère et la vigne. La sculpture du croisillon Sud, du chœur,de la nef, et même, en partie, comme tra-vail, celle des piliers carrés de la salle duChapitre, appartiennent à la période delinterprétation, XIl^ et XIII siècles, pen-dant laquelle les artistes arrangeaient leursfeuilles de façon à leur donner une allurevraiment sculpturale. La sculpture du croi-sillon Nord et de lintérieur de la salle capi-tulaire appartient à la période de limitation,. Frise, chapiteau et console de la chapelle du collège. XIV^ siècle, pendant laquelle on reprodui-sit les végétaux tels que la nature les donne,souvent aussi en les plissant, en les ondu-lant, en les nervant profondément. Enrésumé, nous avons ici dans une très largemesure, lart si pur et si noble de la premièrepériode gothique, et dans la compositioncomme dans lexécution des chapiteaux, desfrises et des clefs, apparaissent le génie etle coup de ciseau des grands maîtres delIle-de-France. Ayant indiqué plus haut ce qui reste delornementation du grand portail, ainsi queles feuilles qui ornent le petit portail dutranseptNord,il est inutile dy à la statuaire de la cathédrale, elle a disparu,sauf, avons-nous dit, les grandes figures quise trouvent à la base de la tour, figures quilest difficile dapprécier à une telle hauteur,surtout lorsque pendant cents ans ellesont dû supporter les intempéries des sai-sons. Ajoutons, pour
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