Œuvres de mGresset .. . eaux airs \ Mais par le fioid des ans ma ma n trop engour-die , Neft plus propre à former de vive mélodie. Des Vers que le favois le fouvénir ma fui t Au retour de mon Fils tous le fautez de Y C I D A S, Non, Mrcris, ccft de vous que je veux les en-tendre. Je fais que votre chant efl encor vif 5c rendre ; Le filence de<; vcntt enJormi? dans cc<; bois, Et le calme des «aux f^vorifcnt nos voix ; Repofons nouMci , chanons fous ce feuillage. Nous avons dcja fait la moitié du voyage j ip8 Églogue IX. Déjà de Bianor japperçois le tombeau ;Des Bergers, pour lorner,
Œuvres de mGresset .. . eaux airs \ Mais par le fioid des ans ma ma n trop engour-die , Neft plus propre à former de vive mélodie. Des Vers que le favois le fouvénir ma fui t Au retour de mon Fils tous le fautez de Y C I D A S, Non, Mrcris, ccft de vous que je veux les en-tendre. Je fais que votre chant efl encor vif 5c rendre ; Le filence de<; vcntt enJormi? dans cc<; bois, Et le calme des «aux f^vorifcnt nos voix ; Repofons nouMci , chanons fous ce feuillage. Nous avons dcja fait la moitié du voyage j ip8 Églogue IX. Déjà de Bianor japperçois le tombeau ;Des Bergers, pour lorner, dépouillent un or-meau :Si pourtant vous craignez que cet épais nuageNamené avec la nuit quelque fubit orage ,Cédez-moi ce fardeau , chantez même en mat« chant ;Lennui du Voyageur fe charme par le chant, M <E R I de martêter , arrivons à la Ville ,Avant que le Soleil souvre londe tranquille îIl va finir fa courfe , & fon char plus pcnchanltSemble déjà toucher aux portes da Couchane». ^99 EGLOGUE X. G A L L US. N, YMPHE , autrefois propice au Pafteur deSicile ,A mes derniers accords daignez 6trc facile :Aux foupirî de Gallus mêlons de riiftes airs ;De ma Mufe chîmpctrc il exige des Vers :puis-ieies refufer ? il les veut dun goût tels que Lycoris fe plait à les , confolez de funeftes amours ,Arcchufc i & , pour prix de vos heureux fc- cours ,Dans les chimps dAmphitrite & des ondes ameres ,Que vos Ondes toujours coulent douces 5c claires :TuilTiez-vous fans mélange, au fcin des vaftcs flots,A lamoureux Alphée unir vos belles : tout sattendrit ; mes brebis atten-tivesSemblent sintcreffer à mes chanfons plaintives jLAmante de Narciffe , oubliant fes malhfurs,Dans fes antres profonds redira nos douleurs. JOO Églogue X. Dci (ecrets de Phœbus Nymphes dcpoficaires ,Sur quels bords ctici-vous , dans quels bois foli- taîrcs ,Quand Taimable Gallus, prêt à perdre le jour ,Dans un tririe défère exhalo
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