Annales de géographie . fication de frontière entre la France et la Lorraine au XVb siècle {ibid., p. 186-193). 2 11 existe encore aujourdhui des verreries, dans la forêt ou à ses abords, àPassavant, Bclrupl, la Neuve Verrerie (Gharniois-rOr^ueilleux). 3. Limpôt des verreries dans la forêt de Darncy en 163t produisait 2 810 Ir.,tandis ({uil navait été vendu que 391 fr. de bois. i. Cil. GuYOT, art. cité. — De même, la forêt de Passavant compte, en 1753,1 325-»; en 1854, 1 002»-». LA VOGE. 2^27 Ce sont, en général, de belles forêts dun seul tenant. Lessencedominante est le hêtre (fig. 4). Plante
Annales de géographie . fication de frontière entre la France et la Lorraine au XVb siècle {ibid., p. 186-193). 2 11 existe encore aujourdhui des verreries, dans la forêt ou à ses abords, àPassavant, Bclrupl, la Neuve Verrerie (Gharniois-rOr^ueilleux). 3. Limpôt des verreries dans la forêt de Darncy en 163t produisait 2 810 Ir.,tandis ({uil navait été vendu que 391 fr. de bois. i. Cil. GuYOT, art. cité. — De même, la forêt de Passavant compte, en 1753,1 325-»; en 1854, 1 002»-». LA VOGE. 2^27 Ce sont, en général, de belles forêts dun seul tenant. Lessencedominante est le hêtre (fig. 4). Plante hydrophile, le hêtre se plaîtdans ces terres de Grès bigarré très imperméables. Les plus belleshêtraies se trouvent sur les plateaux et sur le versant des vallé fût sélance parfois à plus de 30\ Comme il est dépourvu debranches basses, la vue senfonce très loin dans la forêt. Peu ou pasde sous-bois. Le rameau serré de ses branches et de ses feuilles Échelle à i:5i5ooo Hêtre-. Fio. 4. — Carte des forêts de la Vôge et des régions voisines. — On a groupé sousune même teinte les massifs forestiers où la proportion des essences était lamême. Sur la carte, on distingue trois régions très nettes suivant la nature delassociation forestière. La largeur de chaque teinte représente la proportionp. 100 de lessence en millimètres. Exemple : teinte du hêtre G»™, proportion60 p. 100. oppose aux rayons du soleil un obstacle impénétrable. On marche surun tapis de feuilles mortes et de mousses. Dans ces hêtraies, le chênevient assez mal. Privé dair et de lumière, il se rabougrit; ou bien,sil a trouvé quelque place, il sélance droit comme le hêtre pouratteindre la lumière : dans la lutte pour la vie, il sest conformé au\conditions du milieu. On ne laperçoit en masses quà la lisière desforêts, dans les clairières, le long des haies et des routes. Il prend sarevanche dans les bas-fonds. La proportion des deux essenc
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