Vittore Carpaccio : la vie et l'uvre du peintre . ollines, où sélèvent des édificesavec une petite tour de forme spéciale qui est une des caracté-ristiques de Bissolo. Dautres particularités de cet artiste se re-trouvent dans les personnages : les plis sont plus morbides que chezson maître Jean Bellini, les têtes sont gracieuses, les bouchespetites et dun dessin parfait quon ne rencontre pas au contrairedans les mains raides aux doigts étrangement plantés. Les mêmescaractéristiques de dessin et de coloris se retrouvent dans letriptyque de Saint-Etienne attribué à Carpaccio. Bissolo a été uneau


Vittore Carpaccio : la vie et l'uvre du peintre . ollines, où sélèvent des édificesavec une petite tour de forme spéciale qui est une des caracté-ristiques de Bissolo. Dautres particularités de cet artiste se re-trouvent dans les personnages : les plis sont plus morbides que chezson maître Jean Bellini, les têtes sont gracieuses, les bouchespetites et dun dessin parfait quon ne rencontre pas au contrairedans les mains raides aux doigts étrangement plantés. Les mêmescaractéristiques de dessin et de coloris se retrouvent dans letriptyque de Saint-Etienne attribué à Carpaccio. Bissolo a été uneautre fois confondu avec Carpaccio, par Boschini, Zanetti etdautres :dans le tableau dautel de San Giovanni in Bragora, re-présentant saint André, saint Jérôme et saint Martin. Mais pourle triptyque de Saint-Etienne on sest trompé non seulement surlauteur, mais encore dans lidentification des saints représenté, attribuant le tableau à Carpaccio, écrit dans les Ricche ( 248 ) H 0y. h-1 H S Ph <j &< P eu. ECOLES SAINT-ETIENNE ET SAINT-JEAN Minore quau milieu se trouve saint Etienne et de chaque côtésaint Nicolas et saint Thomas dAquin. Sans aucun doute, latable du centre, plus grande que les autres, représente le premiermartyr saint Etienne, sur le corps de qui, selon la manière archaïque,sont restées les pierres du supplice. Léveque habillé de noir avecune mitre verte sur la tète serait, daprès Boschini, saint ThomasdAquin, et le même, en robe noire avec un lis à la main, saintNicolas de Tolentino. Zanetti, au contraire, veut reconnaître dansle premier léveque saint Thomas de Villanova. Pour nous, nous croyons quétant donnés les liens de toutesorte, de religion et dintérêts, qui unissaient lÉcole au couventdes Augustins on avait recommandé au peintre de représenterdeux saints de cet ordre religieux. Il ne sagit donc pas de saintThomas dAquin qui était dominicain, ni de Thomas de Villanova,encore vivant en 1506, quand


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