. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . ©senter à mon camp, masqué, et danseraitdevant moi. A huit heures, arrivèrent les tambours ; la foule ne tardapas à sassembler à lentour. Le sova fit son apparition une demi-heure plus tard. Ilsétait fourré la tête dans une citrouille peinte noir et blanc ;son corps immense était rendu plus gros encore par unencadrement dosier recouvert dun tissu dherbe peint éga-lement blanc et noir. Une sorte de vêtement, fait de crins et de queues dani-maux, complétait son attirail gro


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . ©senter à mon camp, masqué, et danseraitdevant moi. A huit heures, arrivèrent les tambours ; la foule ne tardapas à sassembler à lentour. Le sova fit son apparition une demi-heure plus tard. Ilsétait fourré la tête dans une citrouille peinte noir et blanc ;son corps immense était rendu plus gros encore par unencadrement dosier recouvert dun tissu dherbe peint éga-lement blanc et noir. Une sorte de vêtement, fait de crins et de queues dani-maux, complétait son attirail grotes([ue. Aussitôt quil fut arrivé, les hommes se formèrent sur uneligne, ayant les tambours par derrière, et les femmes et lesjeunes garçons reculés à quelque distance. Les tamboursse mirent à battre et les hommes, se tenant debout et immo-biles, à entonner des chants monotones accompagnés debattements de mains. Le sova prit position à trente pas en face de la ligne etcommença une rej)résentation extraordinaire où il jouait le !il!i!ll!iiiiiiiiiii::!i!iii:iiii!ii:i;iiiiiii!iii!iiiiiiii!iii,ii. iii;iiiiiaiiia;.iaiBi^-(:!!i.;iUiLJiiiiii.^^ 19 PARMI LES GANGUELAS. 291 rôle dune bète féroce, ce qui lui valut les applaudissementsfrénétiques de son peuple et du mien. La danse dura bien unedemi-heure; après quoi, il senfuit à toute vitesse, suivi parses gens. Peu après, il revint dans ses vêtements habituelset passa le reste de la journée avec moi. Javais réussi, déci-dément, à gagner ses bonnes grâces. Tout le temps que laissaient libre mes travaux avait étéemployé à disposer mes bagages de façon à diminuer,autant que possible, le nombre des charges. Ce que je pos-sédais était vraiment bien peu de chose, et mes ressourcesmonétaires ne se composaient plus que dun sac de caouris etdes verroteries que javais achetées à José Alvès. Les frais dela nourrit


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