Pérouse . ©es où dormaient depuis le vie siècle avant Jésus-Christles riches familles Noforsinia, Rafi, Tizia Vezia, Pumpluna et sur-tout les Velimnas. La nécropole de ces derniers, qui remonte au 111e siècle, offredes caractères architectoniques curieux et a gardé ses ornements sculptésou peints, et une partie de son mobilier funéraire : on participe dans ce sou- iS PER01 terrain glacial et humide, près dArnth Velimnas Aules et de ses descendants, à une éternité qui serait assez maussade- si lart gréco-romain ny avait faitndre un rayon de beauté apollinienne; Neuf ch
Pérouse . ©es où dormaient depuis le vie siècle avant Jésus-Christles riches familles Noforsinia, Rafi, Tizia Vezia, Pumpluna et sur-tout les Velimnas. La nécropole de ces derniers, qui remonte au 111e siècle, offredes caractères architectoniques curieux et a gardé ses ornements sculptésou peints, et une partie de son mobilier funéraire : on participe dans ce sou- iS PER01 terrain glacial et humide, près dArnth Velimnas Aules et de ses descendants, à une éternité qui serait assez maussade- si lart gréco-romain ny avait faitndre un rayon de beauté apollinienne; Neuf chambrettes sont précé-dées «lun vestibule muni dune banquette de pierre sur le pourtour. La voûtede lune delles esl taillée en gradins concentriques de moellons qui viennentbuter contre une tête de Gorgone : cest un des plus anciens exemples enItalie de décoration en clef de voûte. Sculptés aux parois ou suspendus à lavoûte, tête de Méduse aux dents peintes, soleil accosté de dauphins, Génie. Porte Marzia. ailé de la mort, veillent sur la paix du tombeau. Dans la cella en face de len-5on1 réunis les sarcophages des principaux membres de la famille. Ademi couchés sur un lit. soutenus par deux coussins, une patère à la maine1 la tête couronnée de fleurs, ces défunts du iv ou Ve siècle de Rome sontdune beauté classique, ample et noble. .Mais le thème du gisant et les motifsessentiels du décor restent bien étrusques. lit où repose Arnth Velimnas,chef de la famille, est placé sui une cuve peinte que gardent contre les ma-léfices deux furies ailées en haut relief. Mais elles sont sereines : leuphé-misme gréco-romain a tait delles des Euménides. Sa femme, Veilia VelimneiArnthial, nest pas couchée, mais assise, drapée comme durant la vie, ajus-tant sa coiffure, et la cuve est ornée dune tête de Méduse, mais idéale. rele
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