Œuvres diverses de M L de Chaulieu . vécu de noir , qui porte des rabats ;Jamais dans tout mon Parc on nen a vu de méme>Et de Tenvifager mon défir eft extrême ; De lair enfin que vous le façonnez Avec cet habit & ce nez ,Il faut donc que ce foit le Magiftcr des Faunes ,Tels quils foient en éfet, ou noirs, ou gris, oil jaunes ,Tous ces jolis Mefîîeurs feront les bien venus * Pourvu quils foient fages & retenus ;Si de leur conduâeur la gorge fi flutée ,A force^dentonner fe trouve un peu gâtée ^ de M. L, de ChaulieH. ^6f Il doit, fi j*cn fuis crue, cflaïant maint tonneau »Ne fe rebuter point d
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . vécu de noir , qui porte des rabats ;Jamais dans tout mon Parc on nen a vu de méme>Et de Tenvifager mon défir eft extrême ; De lair enfin que vous le façonnez Avec cet habit & ce nez ,Il faut donc que ce foit le Magiftcr des Faunes ,Tels quils foient en éfet, ou noirs, ou gris, oil jaunes ,Tous ces jolis Mefîîeurs feront les bien venus * Pourvu quils foient fages & retenus ;Si de leur conduâeur la gorge fi flutée ,A force^dentonner fe trouve un peu gâtée ^ de M. L, de ChaulieH. ^6f Il doit, fi j*cn fuis crue, cflaïant maint tonneau »Ne fe rebuter point dentonner de nouveau ;Si le mauvais éfet vient du jus de Champagne,J*ai dans ma grotte un vin de Chaflcigne ou Chaf»fagne , Plus fort, plus cuit, plus velouté,Q^jî peut racommoder lorgane démonté ;Enfin, mon frère, enfin nos Zéphirs vous apellent. De doux tranfports de joie on voit bondir les dès quon vous annonce aux Déïtez de Seaux, Leurs grâces , leurs attraits, foudain fe renouyelr tyo OÈuvres dherféS REPONSE AU NOM DE MADAME DE LASSAY, Q^U^ON APELLOIT ROSOM, A MADAME LA DUCHESSE, Qui Tavoic laiflee à Paris pour lui manderdes nouvelles dans le tems qu*à la Cour& à Paris les Femmes rabaiflérent la hau-teur énorme de leurs Coeffures, Thyvôde lyoï. A H ! ceffez par vos Vers, adorable Princeffe >Dlnfulcer àTénnui de la pauvre Rufon ;Loin de vous , je nai plus ni rime ni raifon ,Sans vous jinvoque en vain les Nimphes du Per meflc :De vous dire un feul mot, je nai pas le pouvoir^Je fcns tarir ma veine, & mes fens fe confondre,.Votre abfence en môcant le plaifir de vous voir,M*ôte Tefprit de vous répondre* de M, L. de ChauUeu» 2j% Quand jaurois de refprit, il n eft point davantu^rcs> C^iiî vaillent vous entretenir;On dit que le bon fcns ici va revenir ,Paris cède à la mode, & change Tes parures ,Ce Peuple imitateur, ce Singe de la Cour, A commencé, depuis un jour ,Dhumilier enfin Torgueil de Tes coëffures. Mainte c
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