. Gazette des beaux-arts . acrificepour accroître, dès le début, la part de lélément germanique dans cetteœuvre collective. Ampère disait quil nétait pas seulement le représentant 1. A. de Luynes, Métaponte. Paris, 1833. COURRIER DE LART ANTIQUE. 243 du gouvernement prussien près du pape, mais celui de la science allemandeprès des antiquités romaines. Un commencement de scission se produisit en183(3. LInstituto navait cessé de lutter contre des difficultés pécuniaires etses publications sen trouvaient fort retardées. Le duc de Luynes fondaalors à Paris une section distincte, sous la présidence
. Gazette des beaux-arts . acrificepour accroître, dès le début, la part de lélément germanique dans cetteœuvre collective. Ampère disait quil nétait pas seulement le représentant 1. A. de Luynes, Métaponte. Paris, 1833. COURRIER DE LART ANTIQUE. 243 du gouvernement prussien près du pape, mais celui de la science allemandeprès des antiquités romaines. Un commencement de scission se produisit en183(3. LInstituto navait cessé de lutter contre des difficultés pécuniaires etses publications sen trouvaient fort retardées. Le duc de Luynes fondaalors à Paris une section distincte, sous la présidence de Quatremère deQuincy, et fit les frais de ses publications toutes rédigées en français. Lesévénements de 1848 le contraignirent à y renoncer. Dès lors, la prépondé-rance prussienne saccentue, grâce surtout à lindifférence de notre gouver-nement et de notre public; en 18G0, Vinet constatait avec tristesse que lesrecueils de VInstituto navaient pas vingt souscripteurs dans toute la France .. ÉRIPHYLE NOURRISSANT ALCM1ÎON. (Vase peint conservé à Berlin.) Depuis 1837, le gouvernement prussien rétribua les deux secrétaires deVInstituto et prit à sa charge une partie des frais dimpression. En 1869, ladirection centrale fut transférée à Berlin. Le 5 janvier 1871, le roi de Prusse,protecteur de lInstitut, lui donna une nouvelle organisation en resserrantles liens administratifs qui lunissaient déjà à lAcadémie de Berlin. Lesarchéologues français se retirèrent et M. Jules Simon confia à Dumont lesoin de fonder une École darchéologie française à. Rome. Par une loi du18 mars 1874, VInstituto devint Reichsinstitut, Institut impérial ; en 1876,VArchaeologische Zeitung créée par Gerhard, organe jusqualors de la Sociétéarchéologique de Berlin, passa également sous la tutelle de lAcadémie. Mais,en dépit de cette germanisation progressive, on avait maintenu, dans lespublications de lInstitut, lusage exclusif des langues latines;
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