. Le Monde moderne. t nim-porte quoi aux coups de cravache etdéperon, aux sauls do barrière où ils secassent si souvent les os et devant les-quels ils trouvent quelquefois la mort ; lesclameurs dune foule frénétique (jui vientde gagner de largent sur le cheval dontils avaient pris le numéro au mutuel laissentle champion assez indilTé quand ilne rentre point boiteux à lécurie. Nous ne disons pas ces choses pour re-froidir les amateurs des courses; nous nyarriverions dailleurs pas. Les courses dechevaux ont amélioré les races en France;elles ont donné beaucoup davantages ;elles sont néces
. Le Monde moderne. t nim-porte quoi aux coups de cravache etdéperon, aux sauls do barrière où ils secassent si souvent les os et devant les-quels ils trouvent quelquefois la mort ; lesclameurs dune foule frénétique (jui vientde gagner de largent sur le cheval dontils avaient pris le numéro au mutuel laissentle champion assez indilTé quand ilne rentre point boiteux à lécurie. Nous ne disons pas ces choses pour re-froidir les amateurs des courses; nous nyarriverions dailleurs pas. Les courses dechevaux ont amélioré les races en France;elles ont donné beaucoup davantages ;elles sont nécessaires. Largument que lon met en avant pourexpliquer les courses de chevaux pourraitsappliquer aux courses de taureaux. Avecdes prix nombreux et importants on en-courage les éleveurs à rechercher des pro-duits délite qui, par des croisementsheureux, donnent des sujets meilleurs queleurs ancêtres et plus capables de rendrecertains services. La race bovine, elle aussi, a besoin LE MONDK I:T LES SPOHTS. LA R E M I S K DE LA CLÉ 1) l T ( i I< M. dÊtre améliorée ; en tout cas, les essaisquon ferait dans ne sens no peuvent pasêtre nuisibles. Or quel moyen a-t-onpour reconnaître les sujets reproducteursdélite, et comment récompenser les pro-priétaires? Avec des expositions et desconcours!... Mais ils sont insuffisants, enadmettant quils servent h quelque chose ;tandis (|uc rien ne fora valoir avec autantde précision lexcellence dune race et lesprofits dun élevage comme une course detaureaux, où ces derniers sont acculés àleurs derniers retranchements et danslaquelle ils doivent monlier la plénitudede leur force et de loui-courag-e. Mais, puis-(juon les tue , medirez-vous. Pas tou-joui-s, dabord ! mêmedans les courses lesplus espagnoles. En-suite, la disparitiondune unité nenlèverien au prestige de sescongénères; au con-traire, puisquon dimi-nuant le nombre desétalons, on force ! soccu-per de ceux qui restentavec plus de soin. Les cours
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