. Les Français peints par eux-mêmes . uette/s sevlement .... la bataille dAusterlitz. « On comprend les plaintes des mourants et des blessés, lexaltation de larmée, les cris dela victoire, el le tumulte des ennemis en déroute. »Plus loin se montre un véritible sauvage, un roi desCaraÏDcs, fait prisonnier par un fameux narigateurfrançais, dans lile de Saint-Vincent, et mis aux fers eudépit de laxiome : nul nest esclave en France. Ce per-sonne mérite dêtre vu, car la majorité de ses collèguesa été obligée peu à peu de rentrer dans le monde civi-lisé. Le dernier des Mobieans est garçon marchand d


. Les Français peints par eux-mêmes . uette/s sevlement .... la bataille dAusterlitz. « On comprend les plaintes des mourants et des blessés, lexaltation de larmée, les cris dela victoire, el le tumulte des ennemis en déroute. »Plus loin se montre un véritible sauvage, un roi desCaraÏDcs, fait prisonnier par un fameux narigateurfrançais, dans lile de Saint-Vincent, et mis aux fers eudépit de laxiome : nul nest esclave en France. Ce per-sonne mérite dêtre vu, car la majorité de ses collèguesa été obligée peu à peu de rentrer dans le monde civi-lisé. Le dernier des Mobieans est garçon marchand devin ; on rencontre des ëlandais parmi les savetiers,des ci-devant llurons dans linfanterie légère, et desfemmes sauvages dans les endroits où elles le sont lemoins. LES BANQUISTES. 73 Un rideau se lire en grinçant : le monarque caraïbe 1 sauvage est demi-nu, dune coloration teireuse, tatouéparait lirusiineiiiciil, tenu en hisse par son patron. Le , darabesques en vermillon. On lui présente un pigeon. vivant, dans les cnlmilles ilininci il dentsaccrccs, et celle agréable iimirriline senilile lui faireoublier un moment sa ca|ilivilc. Mais bientôt il reprendson air farouche, trépiitui, se déii:il, et cause une viveperlurbnlion parmi les spectalciirs placs aux pre-mières. Un seul est inaccessible à leffroi. .\ son air daudaceet de bonne humeur, ,i sa tournure ilégngée, à ses longscheveux, ;i sa barbe en pointe, à la bizarrerie de son ac-coutrement, il est aisé de le reconnailrc pour un ar-tiste parisien atliic dans cetti» enceinte moins par la cu-riosité que jiar le désir de faire u)ic clinrije. Quand lepatron demande sil y a (jueliiuun dans la société quiparle caraïbe, larliste prononce \in oui retentissant. Lepatron est stupéfait, le sauvage (tarait interdit, le publicclmcliole. (( Tiens, ce monsieur parle caraïbe 1 — Com-ment peut-on savoir le camïlie ? — Où donc la-t-il pp-pris? — Je le sais denfance,


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