. Œuvres de Jean Racine. que, dans son cœur, il ait juré sa mort ?Lamour peut-il si loin pousser sa barbarie ? C É P II I S E. Madame 9 il va bientôt revenir en furie. A N D R O M A Q U E « lié bien, va lassurer C É p n i s E. De quoi ? De votre foi ? A N D II O M A Q U E. Hélas ! pour la promettre , est-elle encore à moi ?O cendres dun époux ! p Trojcns ! ô mon père ! (i)O mon fils, que tes jours coûtent cher à ta mère !Allons. (i) O cendres dun époux ! 6 Trojrens ! 6 mon père !Ceci est imité Je lAndromaquc dEuripide. Le père dAndromaque étoit Eetîort, roi de Thèbee enCilicie , qui lut tué de
. Œuvres de Jean Racine. que, dans son cœur, il ait juré sa mort ?Lamour peut-il si loin pousser sa barbarie ? C É P II I S E. Madame 9 il va bientôt revenir en furie. A N D R O M A Q U E « lié bien, va lassurer C É p n i s E. De quoi ? De votre foi ? A N D II O M A Q U E. Hélas ! pour la promettre , est-elle encore à moi ?O cendres dun époux ! p Trojcns ! ô mon père ! (i)O mon fils, que tes jours coûtent cher à ta mère !Allons. (i) O cendres dun époux ! 6 Trojrens ! 6 mon père !Ceci est imité Je lAndromaquc dEuripide. Le père dAndromaque étoit Eetîort, roi de Thèbee enCilicie , qui lut tué de la main dAchille. T II A G £ D I E. 99 C É P H I S E. Où donc, madame, et que résolvez-vous? A N D R O M A O U E. Allons, sur son tombeau , consulter mon époux, (i) (i) Allons , sur son tombeau , consulter mon époux. Cest par ce coup de lart que Racine a su reculer encorela catastrophe que le spectateur attend avec impatience, etquil croyoit être prête à se faire. Fin du troisième Acte*. G 2 ioo ANDROMAQUE, ACTE IV. SCÈNE PREMIÈ, CEPHISE. C É P II I S E. Ah, je nen doute point! Cest votre époux, madame}Cest Hector qui produit ce miracle en votre veut que Troy e encor se puisse relever,Avec cet heureux iris quil vous fait vous la promis. Vous venez de lentendre.,Madame; il nattendoit quun mot pour vous le ses transports. Père, sceptre, alliés,Content de votre cœur, il met tout à vos lui, sur tout son peuple, il vous rend là ce vainqueur digne de tant de haine ?Déjà contre les Grecs, plein dun noble courroux,Le soin de votre fds le touche autant que vous ;Il prévient leur fureur ; il lui laisse sa garde ;Pour ne pas lexposer, lui-même il se tout sapprête au temple; et vous avez Andromaque. Oui, je my trouverai. Mais allons voir mon fds. C É P H I S E. Madame , qui vous presse ? Il suffit que sa vueDésormais ù vos yeux ne soi
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