. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 148 CAMIIiIl,E iAWACIGâ'lT. Si sur un épi adulle de Z. nana, on enlève avec pré- caution les étamines et les ovules, on voit une ligne, un peu plus sombre que le fond de l'épi, descendre de la nervure médiane, en faisant un angle aigu avec elle, et aboutir à un rétinacle. Elle représente un faisceau con- ducteur très rudimentaire. Sur une coupe transversale, un rétinacle de Z. nana, se compose en effet d'un épiderme entourant un parenchyme à grandes cellules au milieu du- quel sont 3-4-5 cellules très étroites qui représentent un faisceau. Un rétin
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 148 CAMIIiIl,E iAWACIGâ'lT. Si sur un épi adulle de Z. nana, on enlève avec pré- caution les étamines et les ovules, on voit une ligne, un peu plus sombre que le fond de l'épi, descendre de la nervure médiane, en faisant un angle aigu avec elle, et aboutir à un rétinacle. Elle représente un faisceau con- ducteur très rudimentaire. Sur une coupe transversale, un rétinacle de Z. nana, se compose en effet d'un épiderme entourant un parenchyme à grandes cellules au milieu du- quel sont 3-4-5 cellules très étroites qui représentent un faisceau. Un rétinacle n'est donc pas une simple émergence mais une véritable bractée (fig. 11). Duval-Jouve [Particularités etc., loc. cit., p. 11) a vu sur des échantillons de Z. marina « une grande bractée, large et longue de 5 à 7 mm. s'élever de la saillie marginale „• „, ••_ , 0 ,. , d'un carpelle, et se cou- Fig. 11. —Zostera nann,— Seclion transversale r faite à la base d'un rétinacle (gross. 220). cher en travers sur l'ap- pareil reproducteur; Ces bractées n'ont ces dimensions qu'aux trois ou quatre fleurs inférieures, et ensuite elles diminuent successivement de grandeur, de manière qu'aux fleurs supérieures, elles ne sont plus représentées que par de faibles ondulations ». Il en conclut que la division en deux sections de M. Ascherson doit être rejelée. 11 a donné à ce sujet un dessin {loc. cit., fig. 7) qui représente bien en effet les rétinacles comme des expansions marginal renflé de l'épi. M. de Lanessan, après avoir étudié avec beaucoup de soin l'inflorescence du Z. nana, l'a comparée à celle du Z. marina, mais probablement plulôt d'après les dessins de Duval- Jouve que d'après des observations personnelles. 11 en con- clut que les bractées du Z. nana. ne doivent être ni assimi- lées ni confondues avec des ondulations du bord libre de l'épi, qui, parfois faibles, peuvent se transformer en de vérita- bl
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