. Manuel d'histologie experimentale. de la pièce dans le liquide de Mûiler (fig. 212) nous ontmontré nettement le mécanisme de la disparition du cartilage et latransformation directe de ses éléments cellulaires en corpuscules depus. Les capsules primitives sont allongées (a, fig. 212), elles sontremplies déléments cellulaires devenus libres, les capsules secon-daires étant dissoutes, et elles forment de longs boyaux perpendicu-laires (n) ou obliques relativement à la surface articulaire. Les boyaux les plus superficiels souvrent à la surface dans unemasse purulente (p) dont les éléments consti


. Manuel d'histologie experimentale. de la pièce dans le liquide de Mûiler (fig. 212) nous ontmontré nettement le mécanisme de la disparition du cartilage et latransformation directe de ses éléments cellulaires en corpuscules depus. Les capsules primitives sont allongées (a, fig. 212), elles sontremplies déléments cellulaires devenus libres, les capsules secon-daires étant dissoutes, et elles forment de longs boyaux perpendicu-laires (n) ou obliques relativement à la surface articulaire. Les boyaux les plus superficiels souvrent à la surface dans unemasse purulente (p) dont les éléments constituants ne diffèrent pas deceux quils contiennent eux-mêmes. Ces éléments cellulaires ont lediamètre des globules de pus : ils sont sphériques ou irréguliers, etrenferment des granulations graisseuses ; quelc{ues-uns même sontdevenus des corps granuleux. Il est bien évident que tous les globules 460 ANATOMIE PATHOLOGIQUE DES ARTIC[JLATIO^S. « de pus qui remplissent la cavité articulaire ne proviennent pas des. TtG 212. — Arthrite de linfection purulente. — a, capsules primitives de cellules libres;b, sulistance c-irtiLigineuse segmentée; m, capsule primitive ouverte à la surface; n, capsule sem-blable à la precédente, dans laquelle les cellules libres sont rangées une à une; P, couche puru-lente à la surface du cartilage. cartilages ; mais il nen est pas moins certain quun grand nombredentre eux y prennent leur origine. § 3. — Arthrites chroniques. A. Hydarthrose. — Les auteurs qui se sont occupés des maladiesarticulaires ne sentendent pas sur la place que doit occuper lhydar-throse dans le cadre nosologique : les uns, tels que Blandin, Bonnet,Billroth, Volkmann, la placent parmi les inflammations; dautres, telsque Dupuytren et Nélaton, en font des hydropisies. Cette divergenceparaît tenir à la diversité des affections articulaires connues sous lenom diiydarthrose. En effet, en relisant les relations dautopsies,entre autres


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