L'illustration : journal universel . semble implorer du regard lartiste attendri, et qui séloigne tout ému de pitié, mais emportant limage quil areproduite dans sa compostion. Cest à ses études constan-tantes et consciencieuses que M. Braseassat doit de connaî-tre si bien, non-seulement les formes des animaux , maisencore leur mouvement, leur physionomie. Il est impossiblede rendre leur pelage avec un coloris plus chaud elplusvi-goureux, avec un travail de brosse plus franc et plus habile,et de leur donner des attitudes plus heureuses et plus na- turelles. Peut-êtrecependantdesirerait-on trouv


L'illustration : journal universel . semble implorer du regard lartiste attendri, et qui séloigne tout ému de pitié, mais emportant limage quil areproduite dans sa compostion. Cest à ses études constan-tantes et consciencieuses que M. Braseassat doit de connaî-tre si bien, non-seulement les formes des animaux , maisencore leur mouvement, leur physionomie. Il est impossiblede rendre leur pelage avec un coloris plus chaud elplusvi-goureux, avec un travail de brosse plus franc et plus habile,et de leur donner des attitudes plus heureuses et plus na- turelles. Peut-êtrecependantdesirerait-on trouver plus fré-quemment dans ses œuvres une qualité qui est au naturel cequà la beauté est la grâce; je veux parler delà naïveté. Cestsurtout dans ce genre de composition quelle est démise; elleen est la plus charmante expression. M Braseassat sembleaffectionner les teintes vaporeuses de la fin de lautomneet sa végétation jaunissante. En maintenant son paysagedans les tons sourds, il obtient un effet harmonieux; mais. ( l de taureaul et de loups , par M. Braseassat 1845.) cette répétition do tons roux étendus partout est une causede monotomie. Dailleurs, nous sommes plus habitués à voirdes troupeaux paitre dans de vertes prairies, que fouler auxpiedsdesfouilles sèches. Une M Braseassat sacrifie quolquc- jois son harmonie systématique pour accepter lœuvre de la nature dans la hardiesse de ses contrastes ; aiis-idavantage ses horizons, tout on les subordonnant a ses figu-ras; quil réserve pour cllesseules, Bil le veut, toute lanima lion, mais non toute la vérité. Nous avons uno sympathie siprononcée pour le talent do M. Braseassat, quo nous n hési-tons pas a lui soumettre ces légères critiques. M. LEI DR1EUX. -On lit dans une lettre de Uarion De-lormeaCinq Mus, en date du 3 février iiitl . ?• Mon cher DefOat, tandis que vous vous livrez aux plaisirs t\r la cour,moi, suivant le désir quo vous men avez exprimé, je lais fislion


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