Œuvres illustrées de George Sand . âton, in-diqua cette fenêtre, lit avec son bâton un geste de hauten bas, et ajouta avec un accent dindifférence : — Il ny a quun petit malheur, cest que la fille estmorte!... .Allez-y voir, .le ne pourrais pas lai bien vue tomber, mais je nai pas voulu pas si bêle!... Si lalfaire va en justice, onme mettrait encore ça sur le corps. Et Raguet disparut comme la première fois. Il crai-gnait Marsillat; mais ce dernier, qui avait observé, duseuil de la tourelle, la sortie de Guillaume et dArthur,cherchait Jeanne dans


Œuvres illustrées de George Sand . âton, in-diqua cette fenêtre, lit avec son bâton un geste de hauten bas, et ajouta avec un accent dindifférence : — Il ny a quun petit malheur, cest que la fille estmorte!... .Allez-y voir, .le ne pourrais pas lai bien vue tomber, mais je nai pas voulu pas si bêle!... Si lalfaire va en justice, onme mettrait encore ça sur le corps. Et Raguet disparut comme la première fois. Il crai-gnait Marsillat; mais ce dernier, qui avait observé, duseuil de la tourelle, la sortie de Guillaume et dArthur,cherchait Jeanne dans le préau , et se frottait les mains àlidée de la retrouver blottie et tremblante dans quelquecoin. Arthur et Guillaume étaient déjà au fond de la tran-chée. Plus morts que vils, ils sagitaient en vain danslombre. Jeanne ny était pas. — Grâce au ciel, dit Arthur, cette fois le vagabondnous a trom[iés. — Hélas! non, dit Guillaume, car voici la mante deJeanne I Et il ramassa la cape de la jeune fdle. Céuil Jeanne ioimobilc, pSle conimc uuc uiorlc. (Paso 83.) Ils gagnèrent le fond du ravin en suivant la directionde la tranchée, cherchant toujours, mais nosant pluséchanger leurs réflexions sinistres. Au fond de ce ravin étroit coule un filet deau cristal-line qui murmure entre les rochers. La source est là quisort de terre entre de gros blocs de pierre blanche, et quise verse au dehors avec un pe^it bruit de pluie courut vers ces bancs de pierre, et fit un cride joie en voyant clairement une femme assise au bordde la source. La lune, dégagée des nuages, donnait enplein sur elle. Cétait Jeanne immobile, pâle comme unemorte, mais le sourire sur les lèvres et les mains croiséeslune sur lantre dans une attitude rêveuse et était couché à ses pieds. — Jeanne! sécria Guillaume, en tombant à genouxauprès delle, tu es sauvée! Dieu soit mille fois béni ! — Oh! ça nest rien, rien du tout, mon p


Size: 1441px × 1735px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bo, bookcentury1800, bookdecade1850, bookidoeuvresillustres03sand