. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . ue distance dune petite ville émiettée sur la ver-dure, à droite de la route, voici un bien vieux châ affirme quil a été bâti par les Romains. — Oh! oh! cest un extrait de naissance singuliè embelli, sexclama mou compagnon. Il y a des gens|)iiiir qui vieillir un momiraent estune nécessité. On pré-tend aussi quun architecte gotha élevé les murailles decelui-ci, ses tours, ses doujons à formes pyramidales, ses tourelles, accrochées aux angles comme des nids doi-seaux; mais il faut en rabattre de quelques siècles, et jetiens la cons
. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . ue distance dune petite ville émiettée sur la ver-dure, à droite de la route, voici un bien vieux châ affirme quil a été bâti par les Romains. — Oh! oh! cest un extrait de naissance singuliè embelli, sexclama mou compagnon. Il y a des gens|)iiiir qui vieillir un momiraent estune nécessité. On pré-tend aussi quun architecte gotha élevé les murailles decelui-ci, ses tours, ses doujons à formes pyramidales, ses tourelles, accrochées aux angles comme des nids doi-seaux; mais il faut en rabattre de quelques siècles, et jetiens la construction tout bonnement pour arabe, ce quireprésente après tout une antiquité suffisamment véné-rable. Senhor, ajouta-t-il, cest le château de Feira; ilest en granit, et malgré son apparence délabrée, je legarantis capable de résister longtemps encore aux in-sultes du temps. » XV •Tinterrogeai mon compagnon sur la province de Tras-os-Montes, — cest-ii-dire au delà des monts, de lautrecôlé de la serra des marchandes de poisson de Porlo. - Dessin de Lefevre compose avec des croquis faUs daprès nature. S98 LE TOUR DU MONDE. « Cest un pays sec, peu sain, hérissé de rochers,coupé de ravins et de pr(cipices, répondit-il, et, senhor,je ne crois pas que même pour un touriste la vue de cettepartie du royaume compense les peines et les fatiguesdu voyage. On y rencontre, il est vrai, quelques bellesplaines, quelques riches vallées où lon cultive tant bienque mal le lin, le maïs, lorge et le blé ; sur les coteauxinférieurs on trouve des vignes dont les produits re-çoivent h. Porto leur dernière manipulation; des châtai-gniers étalent sur les montagnes leur épai feuillage etleurs fruits sont une grande ressource pour les pauvresgens, qui pidlulent dans la contrée ; mais en général lepays est sauvage, âpre, inculte, maussade et les habi-tants sont comme le pays . a Quant aux villes, leur intérêt est tout historique.
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