Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ©ETVRES MORALIS leur fauuer la \ic,qui autrement eftoit en danger. Tonte*fois aucuns iuterpretans fa bonne intention en la partiemauuaiie,vindrent le prendre e
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ©ETVRES MORALIS leur fauuer la \ic,qui autrement eftoit en danger. Tonte*fois aucuns iuterpretans fa bonne intention en la partiemauuaiie,vindrent le prendre en fon logis, & par force letirans hors,fut lapidé en public,& mis à mort,comme mef-chanr, luy qui cftoit homme véritable, & fort parfait enfon fçauoir. ^ue les Pf^liins^feufles â* Afrique ^ rendent les ferventsmorts leur haletne. C H A p. 75. Syllinsfont peuples en Afrique,qui ( aindque recite Plme au feptiefme liure ) rendctles ferpens tous alTopiZjôc comme mortspar leur haleine. Si aucun eft piqué dvnlerpent, & vn Pfyllin viêt à fuccer la playe,foudain le venin eft ofté. Toutefois Cor-nelIeCelfe en ion cinquieûne hare dit,que cela ne dépendde quelque peculiere vertu qui Toit en eux,ains dvne auda-ce damll fuccer les playes : & afferme que tout hommequifuccerala morfure dvn ferpent,preferuera celuy quiaura efté mors, fans que luy-mefme en recoiue dômage, X)e la vra^e O^ f^^ffe nohUjfe,. C H A p. 74. Riftote en fes Ethiques dit, que nnlle cho-fe,fors la vertu & la malice , détermine &difcerne les nobles & pour-quoy luuenal chante en cefte manière.±!t£n que Us palais fotent dejlatues Amn^tHiOrnez. Je -vertueux ejl chante cnvne fienne chanfon:OÙ que foitU ytrtu,Qp la ejl U nohUfJe, Ce mot nobleifcjcomme afferme Dante en fon amou-icux banquet, eft perfctlioa de propre nature en cha-
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