Histoire naturelle de Buffon . rtout ailleurs; elle les couve avecassiduité lespace denviron trois semaines, et lorsqueles petits sont éclos, non-SBulement elle leur continueses soins affectionnés pendant très-longtemps, maiselle les défend contre leurs ennemis et même contrelhomme, avec plus dintrépidité quon nenattendroitdun si petit oiseau. On a vu le père et la mère sélan-cer courageusement sur ceux qui leur enlevoient leurcouvée, et ce qui est encore plus rare, on a vu la mèreprise avec le nid, continuer de couver en cage et mou-rir sur ses œufs. Dès que les petits sont élevés, la famille


Histoire naturelle de Buffon . rtout ailleurs; elle les couve avecassiduité lespace denviron trois semaines, et lorsqueles petits sont éclos, non-SBulement elle leur continueses soins affectionnés pendant très-longtemps, maiselle les défend contre leurs ennemis et même contrelhomme, avec plus dintrépidité quon nenattendroitdun si petit oiseau. On a vu le père et la mère sélan-cer courageusement sur ceux qui leur enlevoient leurcouvée, et ce qui est encore plus rare, on a vu la mèreprise avec le nid, continuer de couver en cage et mou-rir sur ses œufs. Dès que les petits sont élevés, la famille se met enmarche pour voyager ; cest ordinairement vers la findaoût ou le commencement de septembre; ils ne se réu-nissent jamais en troupes nombreuses; ils ne restentpas même assemblés en famille ; car on nen trouveguère plus de deux ou trois ensemble. Quoiquils volentpeu légèrement et en battant des ailes, il est probablequils vont passer leur quartier dhiver en Afrique. Le Tonv. yiu. P/.ç^. J><- IsKmn^. ScuZp. nu LORIOT. 241 Le Loriot est à peu près de la grosseur du merle 5 ila neuf à dix pouces de longueur et seize pouces de mâle est dun beau jaune sur tout le corps, le couet la tête, à lexception dun trait noir qui va de loeilà langle de louverture du bec ; la queue et les ailessont mi-partie de noir et de jaune; mais il sen fautbien que le plumage soit le même dans les deux tout ce qui est dun noir décidé dans le mâlenest que brun dans la femelle, avec une teinte verdà-Ire, et presque tout ce qui est dun si beau jaune danscelui-là, est dans celle-ci olivâtre ou jaune pâle , oublanc; il ny a de vrai jaune quau bout de la queue etsur ses couvertures inférieures. Les jeunes mâles lessemblent dautant plus à la fe-melle pour le plumage , quils sont plus jeunes ; ils ontun cri différeuc de celui des vieux ; ceux-ci disentyo,yo _, yo , quils font suivre quelquefois dune sorte demiaulement,


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