Gazette des beaux-arts . Muséede lhôtel de Gluny. Sur le rapport du baron Taylor, loffre fut repoussée! A côté de cette œuvre remarquable des fondeurs anglais du commen-cement du xne siècle, nous citons une croix allemande un peu postéerieure, dont M. Didron nous a également donné la gravure. Elle possèdela particularité rare dêtre portée sur un pied fort élégant malgré sa sau-vagerie. Ces Allemands dalors étaient, comme on le sait, de grandsdinandiers, habiles à tailler le cuivre, comme le prouvent tant dœuvresheureusement conservées en Allemagne jusquà nos jours. La collection possédait enco


Gazette des beaux-arts . Muséede lhôtel de Gluny. Sur le rapport du baron Taylor, loffre fut repoussée! A côté de cette œuvre remarquable des fondeurs anglais du commen-cement du xne siècle, nous citons une croix allemande un peu postéerieure, dont M. Didron nous a également donné la gravure. Elle possèdela particularité rare dêtre portée sur un pied fort élégant malgré sa sau-vagerie. Ces Allemands dalors étaient, comme on le sait, de grandsdinandiers, habiles à tailler le cuivre, comme le prouvent tant dœuvresheureusement conservées en Allemagne jusquà nos jours. La collection possédait encore une descente de croix surmontant uneboîte reliquaire, plus sauvage quon ne peut limaginer, bien conçuecependant dans son ensemble, et quelques petits chandeliers, fontes àcire perdue, qui, obtenus sur des modèles plus ou moins fins, témoi-gnent toujours dune grande habileté de la part du fondeur, et dune iné-puisable fécondité dimagination chez ceux qui les ont modelés. ALFRED CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE S S BEAUX-ARTS VENTE DE LA COLLECTION VAN DEN SCHRIECK , A LOUVAIN EXPOSITION DE LA SOCIÉTÉ BELGE DES AQUARELLISTES TRÉSORS DART EN BELGIQUE Bruxelles, 22 avril 1861. La vente de la collection de tableaux Yan den Schrieck a produit environ530,000 francs. Ce chiffre est au-dessous de lévaluation publique, qui exagérait lavaleur de cette célèbre collection; mais les amateurs avaient pour cette fois fixé unesomme approximative que les enchères nont point dépassée. Aujourdhui, les plus finsappréciateurs peuvent se tromper, parce que, à certains jours, il y a une sorte de fièvreparmi les acheteurs. Est-ce le goût, la passion qui produit cette fièvre? Malheureuse-ment non. Il est certain que la collection Van den Schrieck, vendue à Paris, pouvaitatteindre 700,000 francs. Les milieux sont comme les saisons, qui ont une si grandeinfluence sur lesprit. Le Musée de Bruxelles a acquis neuf tableaux, pour la somme de 40,300 f


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