. Bulletin de la Société botanique de Genève. fait venir de la station cen-trale dAmsterdam les cultures du Coprinus comatus et Coprinusnycthemerus, lesquelles sont restées constamment stériles. Javais,dautre part, reçu de M. Martin un exemplaire du Coprinus ster-quilinus Fries. Jen prélevai des spores qui furent diluées dans deleau stérilisée, puis répandue les unes en vase de Pétri, les autresen gouttes suspendues dans des chambres de Van Tieghem. Seuls,les ensemencements en vase de Pétri réussirent : dans les chambreshumides, les spores ne germèrent pas. Dans cette première expé-rience, job
. Bulletin de la Société botanique de Genève. fait venir de la station cen-trale dAmsterdam les cultures du Coprinus comatus et Coprinusnycthemerus, lesquelles sont restées constamment stériles. Javais,dautre part, reçu de M. Martin un exemplaire du Coprinus ster-quilinus Fries. Jen prélevai des spores qui furent diluées dans deleau stérilisée, puis répandue les unes en vase de Pétri, les autresen gouttes suspendues dans des chambres de Van Tieghem. Seuls,les ensemencements en vase de Pétri réussirent : dans les chambreshumides, les spores ne germèrent pas. Dans cette première expé-rience, jobtins neuf cultures (A B C D E F G H I) sur painstérilisé, qui, toutes, restèrent sans produire des chapeaux, saufla culture B qui en produisit au bout dun mois. Comme le pain neme semblait pas être un milieu suffisamment favorable à cette 348 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE (12) espèce, je lai ensemencée sur du fumier stérilisé de cheval, envases dErlenmeyer. Sur ce milieu, maintenu à la température du. Fig. 7. — Carpophores du Coprinus sterquilinus dont lemycélium est issu dune seule spore. (Espèce homo-thallique). laboratoire (18-20°), toutes les cultures formèrent des carpophores,au bout, dun mois, sauf une, la culture F. Possédant alors le champignon à tous les états de développement jepus en examiner le hymenium et les spores. Je remarquai alors chezcette espèce des particularités assez curieuses qui me paraissentdignes dêtre signalées. Tout dabord les spores sont mêlées à des cor-puscules en forme de bonnet terminés par quatre pointes et qui nesont autres que la partie supérieure de la baside. En effet, celle-ci se (13) A. LENDNER. DES COPRINS 349 détache très faiblement en se coupant au tiers supérieur de salongueur. Lextrémité des quatres stérigmates est plus fortementcutinisée. Cette cutinisation atteint aussi la membrane de ce frag-ment de baside; elle est surtout accentuée selon un
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