. L'illustration : journal universel . on de lile. Nous trouvons dans des corres-pondances anglaises le récit dun fait étranger à ce grandévénement, mais qui demande néanmoins à être mentionné. Une fâcheuse collision aurait eu lieu entre les marins dunavire anglais Ihe Grampus, auxquels leur capitaine avaitpermis de descendre à terre le jour de la Noël, et des sol-dais français. Entrés dans une taverne tenue à Papeïii parun de leurs compatriotes, les matelots anglais y firent untel vacarme, que le maître de létablissement requit lassis-tance de deux gendarmes français. Ceux-ci, maltrailés par


. L'illustration : journal universel . on de lile. Nous trouvons dans des corres-pondances anglaises le récit dun fait étranger à ce grandévénement, mais qui demande néanmoins à être mentionné. Une fâcheuse collision aurait eu lieu entre les marins dunavire anglais Ihe Grampus, auxquels leur capitaine avaitpermis de descendre à terre le jour de la Noël, et des sol-dais français. Entrés dans une taverne tenue à Papeïii parun de leurs compatriotes, les matelots anglais y firent untel vacarme, que le maître de létablissement requit lassis-tance de deux gendarmes français. Ceux-ci, maltrailés par Its matelots, appelèrent du renfort : une lutte sengagea, etun homme de léquipage du Gramjivs, ayant réussi à sem-parer du sabre de lun des gendarmes, le lui passa au Ira-vers du corps et le tua. Tous les matelots finirent toutefoispar èlreconduils fn prison, et le capitaine même du 6ram-ptts, qui se irouvail dans le voisinage du tumulte, fut arrêtépar les militaires français, qui te menèrent au bureau de. M. le docttiur Lisfranc. police. Cette affaire a donné lieu à des explicalions entre lesamiraux des deux nations à Valparaiso. Haïti.— On écrit des Cayes le 5 avril : «Trois députés sont arrivés de France ]iour prendre desarranKemenls conternant la liquidation de larriéré de lin-deiiinilé due par Haïti à la France. Ils ont chargé M. Le-vasseur, consul de France, de diriger les négociations avecles ministies. «On dit quun général de la république dominicaine sestprononcé pour llaïti h Porto-Plat. Quoi quil en soit, il estcertain que les habitants de cette partie de lîle sont enproi«îi de grandes privations, et que les alfaires sonten suspens. » Espagne. — La reine samuse. Elle fait à Aranjuez descourses en char avec linfante sa cousine, et donne un baise-main pour lanniversaire de la naissance de son mari, qui,peu sensible, à ce quil paraît, à cette conjugale galanterie. 178 LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. ■va


Size: 1475px × 1693px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1840, bookidlillustratio, bookyear1843