. Essay d'un dictionnaire contenant la connoissance du monde, des sciences universelles, et particulierement celle des medailles, des passions, des moeurs, des vertus et des vices, &c. ; representé par des figures hyerogliphiques, expliquées en prose & en vers . le bienheureux temr , O 1 lAge fortunéyjTout caufoitdu plaiftr, rien nétait incommode,Puifje-t-il pour toujours nom être ramené,0«e toutes fes douceur e deviennent À la mode. Cet agréable temps nous eft répréfen-te par une belle fille couronnée duneGuirlande de fieurs, vêtue dun fîmple ha-billement, tcnanr dune main une ruchede mouche
. Essay d'un dictionnaire contenant la connoissance du monde, des sciences universelles, et particulierement celle des medailles, des passions, des moeurs, des vertus et des vices, &c. ; representé par des figures hyerogliphiques, expliquées en prose & en vers . le bienheureux temr , O 1 lAge fortunéyjTout caufoitdu plaiftr, rien nétait incommode,Puifje-t-il pour toujours nom être ramené,0«e toutes fes douceur e deviennent À la mode. Cet agréable temps nous eft répréfen-te par une belle fille couronnée duneGuirlande de fieurs, vêtue dun fîmple ha-billement, tcnanr dune main une ruchede mouche a Micl , & de lautre uurameau dOlivier, 5. LAge dAigent. Bien-tôt lAmbition sempara des defir daccjuenr O la èrent aujji- tôt, CT leurs cœurs , O Leurs mains ,Et le Monde perdit fa tranquille innocence. Lajuftementde cette beauté fuplée au charme de la précédente ; elle efi vétuëdc ■ga7e dargent, coiffée de pierreries, sa- puyant fur un foc de charrue & portant une gerbe dcfpys jauniifants. 6. LAge dAii-ain. yoicy l^ge tiffu des plus funcfies jaurs,^t combla les Mortels de mille maux ctrangtSt Puiffe-t-ilpour jamais finir fon trijle nous rendre par tout la douceur de lorange. Elle. Elle eft répréfentée par une femmedont le vilaf;c marque une grande rcia-lution ; elle ell année, portant un heau-me fur lequel il y a la tcte dun Lion ;elle ell vêtue dune Robbe de broderie 6itenant en main une Lance. 7. LAge de Fer. la peur de perdre un bien avec peine amaffétFit alors rejjentir de mortel/es alarmes^Et pour le confcrver lhomme fe rit forcé,Dinventer UsTrûcez. O déformer des Armes. Cette Femme épouventable à voir,nous réprcfeme le dernier fîtxle de ca-lamité! ; vous voyeïpar fon habillementcouleur de fer, cette tête de loup fur fonheaume, & Tcpee nuë quelle tient dunemain, & lécu de lautre, quellenafpirequaprès les Combats. 8. La Veuë. Chef dœuvre merueïUeux, Oeil de qui lafîruiiu-ré, E(l an -
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