Magasin universel : publié sous la direction de savants, de littérateurs et d'artistes . ll, qui avait réussià sassurer le dévouement de lannée, songeait à créer unerépublique gouvernée par les vrais représentans du , en ayant eu avis, se rendit promptement à laChambre, où il prit séance, et écouta pendant quelquetemps la discussion; puis il prit à part le major-généralHarrison, et lui dit « quil croyait que le parlement étaitmûr pour la dissolution, et quil était temps de laccom-plir. » Le major-général répondit : « Cest un grand et dan-gereux ouvrage, Monsieur; il faut y songe


Magasin universel : publié sous la direction de savants, de littérateurs et d'artistes . ll, qui avait réussià sassurer le dévouement de lannée, songeait à créer unerépublique gouvernée par les vrais représentans du , en ayant eu avis, se rendit promptement à laChambre, où il prit séance, et écouta pendant quelquetemps la discussion; puis il prit à part le major-généralHarrison, et lui dit « quil croyait que le parlement étaitmûr pour la dissolution, et quil était temps de laccom-plir. » Le major-général répondit : « Cest un grand et dan-gereux ouvrage, Monsieur; il faut y songer sérieusementavant de vous y engager. » — « Vous avez raison, « repritCromwell, el il garda le silence pendant quelques minutes ;bientôt il sécria de nouveau : « Cest le moment, agis- 120 MAGASIN UNIVERSEL, sons ! » Alors il se lève, et prononce un discours véhément,où il accable le parlement des plus odieux reproches, lac-cusant de compromettre le salut public, et davoir épouséles sales intérêts des presbytériens et des jurisconsultes, et. (Cromwel chassant les membres du Parlement.) disant que le Seigneur en avait fini avec eux, et quil avaitchoisi dautres instrumens plus dignes de son œuvre. Tout cela fut débité avec la passion et le trouble dunhomme en délire. Sir Peter Wentworth se leva pour y répondre, et dit quecétait la première fois quil entendait parler à la chambredune manière si inconvenante, et que ce quil y avait deplus horrible, cétait quun tel discours sortît de la bouchedun serviteur du parlement, et dun serviteur auquel onavait marqué tant de faveur et de confiance. Il allait conti-nuer, lorsque le général savança au milieu de la chambre,en sécriant : « Je saurai faire finir tout ce bavardage ; »et, après sêtre promené à grands pas, il frappa du pied aveccolère, et dit : « Vous nêtes plus un parlement ; je vous disquil ny a plus de parlement ; je mettrai fin à vos séances :quon les fasse


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