Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . commela rhubarbe , la caffe & la manne , trouventtoujours leur place dans ce traitement : on yfait même entrer le jalap & le diagrede, lorf-quon a des obftru6^ions à combattre, pour lef-quelles on donne encore des fortifians & desaviritifsy tels quft la cannelle, le cafîia-lignea 3 Rriv Maladies internes ^^^, le fafrande Mars^ le tartre martial, les clopor-SANGL. tes, & autres, remèdes qui paroifTent empiri*ques. Jai v
Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . commela rhubarbe , la caffe & la manne , trouventtoujours leur place dans ce traitement : on yfait même entrer le jalap & le diagrede, lorf-quon a des obftru6^ions à combattre, pour lef-quelles on donne encore des fortifians & desaviritifsy tels quft la cannelle, le cafîia-lignea 3 Rriv Maladies internes ^^^, le fafrande Mars^ le tartre martial, les clopor-SANGL. tes, & autres, remèdes qui paroifTent empiri*ques. Jai vu guérir un piflement de fang habi-tuel, quiavoitréfîfté à tous les^ remèdes., parîa fauge : on a fait la même obfervation au fu-jet de la men;the Se du çaîament. Les. eaux mi-^îiérales acidulés , mêlées avec le lait, ont pro-*duit fouvent les meilleurs tSets, Les inj&Bioj\senfin avec leau commune, celle de Balaruc ,ou toute autre theirmaîe ; les l4,yemens adouçif-^fans & laxatifs ; les bains ; les fang-fucs appli-quées aux vaiiTeaux hémorrhoïdaux, &c. font,^dans quelques circonftançes j des i:eîïîedes ^vaî^ DU &AS-VENTRE, LivreI, 635 P ISS EMENT PURULENT. LE s urines bourbeufes, purulentes & féti-des 5 ne font pas toujours un fîgne certainde Vutcere aux reins ou à la veffie , puifque nousavons dit ailleurs que le pus , qui sétoit formédans dautres vifceres, le portoït quelquefoisvers ces organes ; dailleurs il nefl pas toujoursaifé de décider fi cette matière blanche &opaque ^ que les urines dépofent, & que Tonprend communément pour du pus, en a véri-tablement le caradere ; les praticiens ne fça-vent que trop quon s^ trompe tous les fi la colique néphrétique ^ les marquesde rinfîammatîon & du calcul ont précédé ; silrefle une chaleur & une douleur fourde auxlombes ; la fièvre lente & les autres fignes desulcérations internes g, on peut juger avec plusde fondement que le rein efl affeciê, La douleur& la t
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