. La doctrine des moeurs : qui represente en cent tableaux la différence des passions, et enseigne la manière de parvenir à la sagesse universelle . .^ Qui-aimeJa-Vettu, keprife tout le rcfte. DES MOEURS. 167 EXTLICATIO N de la feptiemeFigure,- L*Hommc de bien inccflamment {ôCipirc ,Pour la Vertu comme pour un k poiTccie, il a ce quil defire ;Et par fa force feule il obtient un Empire ,Quon cherche vainement dcffus un TiofncdOr. ■ ENEREUSE Ôc hé-roïque paffion de fçavoir,ceft-à.dire dêtre Ver-taeux ! Combien fonthautes & combien fontdivihes , les refolutionsque tu fais prendre à ceu
. La doctrine des moeurs : qui represente en cent tableaux la différence des passions, et enseigne la manière de parvenir à la sagesse universelle . .^ Qui-aimeJa-Vettu, keprife tout le rcfte. DES MOEURS. 167 EXTLICATIO N de la feptiemeFigure,- L*Hommc de bien inccflamment {ôCipirc ,Pour la Vertu comme pour un k poiTccie, il a ce quil defire ;Et par fa force feule il obtient un Empire ,Quon cherche vainement dcffus un TiofncdOr. ■ ENEREUSE Ôc hé-roïque paffion de fçavoir,ceft-à.dire dêtre Ver-taeux ! Combien fonthautes & combien fontdivihes , les refolutionsque tu fais prendre à ceux que tu pof-fedes véritablement î Cette jufte excla-mation méchappe en voyant ce Ta-bleau. Regardez-le , je vous prie , desmêmes yeux que je le confîdere , &TOUS avoUerez avec moy, que la Sa- Z iij. ±6^ LA DOCTRINE geife y Se la Science , comme, eftant lesAnges tutelakes de nos Efprits, leur in-fpirent des penfées dignes de la fubli-,mité de leur exrradion. Elles leuT fontconnoîire quil ny a rien de fi bas, quece que le Mondeeftime de plus haut •ny rien de fi vil, que ce que lambitionÔc les autres paflions déréglées nousoffrent, comme les chofes les plus pre-cieufes de la vie. Voyez-vous le Phi-lofophe que tant de Démons environ-nent. Ils le tentent à la vetité-, Mais ilsle tentent vainement, Icy T Ambitionluy piefente un Thrône. Là une Cou-ronne deftinée aux Vainqueurs. Plus4oin , une Statue -, Et pour dernier ef-fort , la Pompe fuperbe du , il refufe également tousces prefens , & leur donnant le jufteprix quils doivent avoir, demeure dac-cord avec luy-même , que toutes ceschofes ne font que vanité. Quun Thrôneneft quun peu de bois enrichy dOr Sede Pierreries. Que ces autres marquesde Grandeur & de Pompe, ne font quedes branches de
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