. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. es, la mouche propagatrice du nagana. Un devra rechercher, par conséquent : — La distribution exacte de la Glossina paipalis dans les régions explorées ; — Les lieux que cette mouche habite de préférence ou exclusivement : — Ses habitudes diurnes et nocturnes ; — Les refuges où elle se tient avant de piquer et après ; — Les époques où elle prédomine ; — F^es espèces sauvages auxquelles peut-être elle sattaque ; — Enfin et surtout son mode et ses habitudes de reproduction. A ce dernier point de vue, nous cr
. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. es, la mouche propagatrice du nagana. Un devra rechercher, par conséquent : — La distribution exacte de la Glossina paipalis dans les régions explorées ; — Les lieux que cette mouche habite de préférence ou exclusivement : — Ses habitudes diurnes et nocturnes ; — Les refuges où elle se tient avant de piquer et après ; — Les époques où elle prédomine ; — F^es espèces sauvages auxquelles peut-être elle sattaque ; — Enfin et surtout son mode et ses habitudes de reproduction. A ce dernier point de vue, nous croyons utile de signaler tout particulièrement les(piestions suivantes : la mouche esl-eWc/nijnpare comme la G(. moisilans, ou donne-t-elle des œufs comme la plupart des autres lluscides ? où dépose-t-elle sa progéni-ture et quelle est la durée de lévolution de celle-ci? les actions climatériques peuvent-elles modilier cette duree ? la mouche donne-t-elle un ou plusieurs jeunes et peut-ellesurvivre à lacte reproducteur? 0R(;\MS\TIO\ riK LA MISSION 19. 20 I.\ TU SdMMEll. AU CONCd KI\A\( AIS Un sait i|ui. no> mouches vulgaires peuvent rester plus ou moins longteni]is à létalfie pupe et que les influences atmosphériques sont les agents essentiels qui modifientcette durée. Il est donc fort possible que la pupe de Gfossiiia jia//>alis, bien protégéepar lépaisse chitine de son tonnelet, soit capable de subir des variations analogueset de rester longtemps à létat de vie ralentie lorsque les ciiconstances deviennent peufavorables. Des observations et des cxpériem-es relativement faciles permeliront seulesde fixer ce point très important. Daprès Jl. Austen, la Gf. pii//ia/is allVclionne le voisinage des cours deau commela G/, iiioraitaiis : elle se tient souvent sur les pierres émergentes, sur les buissons du
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