. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. ez. D E s O I-M ES ME. iSj Moi-même que fais-je en ces rimes ,Où Philofophe fpécieuxJembellis ces fages maximesDe fons, de tours harmonieux ?Follement jaloux des fufïi-ages ,Je cherche de riches images,Et lart de les bien exprimer 5Et par un nouveau ftratagémeJe me fauve des chofes mêmeDans le travail de les rimer. ^ Sufpends tous ces emplois frivolesHomme vain , ceft trop léluder 3Rcconnois tes paffions follesPour tinlbuire à leur timporte de bien comprendreTes toiblefles pour ten défendre >Et, pour le fuivrc, ton devoir,Sois ton


. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. ez. D E s O I-M ES ME. iSj Moi-même que fais-je en ces rimes ,Où Philofophe fpécieuxJembellis ces fages maximesDe fons, de tours harmonieux ?Follement jaloux des fufïi-ages ,Je cherche de riches images,Et lart de les bien exprimer 5Et par un nouveau ftratagémeJe me fauve des chofes mêmeDans le travail de les rimer. ^ Sufpends tous ces emplois frivolesHomme vain , ceft trop léluder 3Rcconnois tes paffions follesPour tinlbuire à leur timporte de bien comprendreTes toiblefles pour ten défendre >Et, pour le fuivrc, ton devoir,Sois ton cenfèur infatigableEt fais quà tes yeux refpeâ;ablgTu ne craignes plus de te voir. a8<!r L A F U I T E DE s O I-M E s M E* Fais que tes a(5lions rangéesDans leur ordre & dans leur faifon ,Devant toi-même foient jugéesAu tribunal de la étude toujours nouvelleDans ton propre cœur te rappelle ,Dès que tu ten es écarté ^Ceft la fource de la Sagefle •Et, ce qui plus nous intér^fTe ,Celle de la Félicité.. î87 LA MORT D E LOUIS LE MU s E , JLifques aux derniers âgesPorte & fais fentir mes douleurs jEt que ma Lyre , pour fuifrages,En obtienne un tribut de peins un R o i de qui la vieRefpeiSlable même à lenvieEtonna lun & lautre Sort 3Mais je le peins quand il expire jLe nouveau trône où je ladmireEft le lit affreux de la mort. 2oS Odb sur la Mort Combien de fois la dure ParqueNous refervant tout Ton la famille du MonarqueAvoit-elle dfayé fes coups ?Cette famille fortunéeQui pour le trône deftinée >Lui prétoit un appui nouveau :Le cours dun Soleil homicideLa voit, dune chute dans la nuit du tombeau, Ceft ain/î que par fa menaceLa Mort tient LOUIS invefti,Et laiffe fur fa triple raceTomber fon bras é de tant de coups funefles »Il y voit les arrêts céleftçs yEt fans trouble il fçait obéir;Mais lui-même touche à fon fi fa vertu neft pas ferme >Linf


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