Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . D après la Carte do lEtat-Major 1 • 720 000 0 20 kil. irriguées du bas Soulak comprennent une surface de 60 000 hectares1. Au sud du Soulak, dautres torrents se précipitent vers la Caspienne, mais dordinaire ce ne sont que des filets deau glissant entre les cailloux. Le Samour seul a limportance dune rivière; à lissue des montagnes, il 1 Zapiski kavkazskavo Otdela, tome VI, 1864. RIVIÈRES SOUiAK ET SAMOUR. 447 se divise en plusieurs branches qui se déplacent incessamment au milieudes sables et des galets. On peut dire que le S
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . D après la Carte do lEtat-Major 1 • 720 000 0 20 kil. irriguées du bas Soulak comprennent une surface de 60 000 hectares1. Au sud du Soulak, dautres torrents se précipitent vers la Caspienne, mais dordinaire ce ne sont que des filets deau glissant entre les cailloux. Le Samour seul a limportance dune rivière; à lissue des montagnes, il 1 Zapiski kavkazskavo Otdela, tome VI, 1864. RIVIÈRES SOUiAK ET SAMOUR. 447 se divise en plusieurs branches qui se déplacent incessamment au milieudes sables et des galets. On peut dire que le Samour et tous les autres tor-rents qui parcourent la plaine de Kouba forment un delta commun, entre-mêlant leurs lits et empiétant ensemble par leurs alluvions sur les eaux dela Caspienne. Lancés rapidement sur des terres sans cohésion quils ont N° 31. PAYS DE KOUBA. ,46° 46°50. L de G 48°eo d£l°IO daprès la Carte de I Etat Major C .P&pron 1:8mono kil. eux-mêmes apportées, ces torrents, que lon peut comparer aux fi unit etaux fiumare du versant oriental des Apennins, changent constamment decours, et lon retrouve çà et là danciens lits, des fausses rivières, desétangs abandonnés par les eaux courantes. La région du bas Samour,dont le régime hydrographique nest pas encore fixé, est lune des plusinsalubres de la Caucasie. En lannée 1868, après la fin des guerres qui avaient désolé les valléesdu Caucase, le gouvernement russe fit dresser le reeensemenl des monta- 148 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE gnards indigènes. Le nombre en était alors de 908 000; en 1872, ilétait évalué à 995 000, dont près de la moitié, soit 478 000, dans le seulterritoire du Daghestan. Les Tchétchènes et les Lezghiens du versantseptentrional, entre la Kabarda et la Caspienne, forment actuellement unensemble dau moins 670 000 individus1. Cette population
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