. Gazette des beaux-arts . ne Marie-Amélie S à peine vivante, entrant lentement dansla majesté de la mort. En touchant à lauguste figure, le peintre avaitélargi sa manière et il eût laissé dans lesprit une grande France neût pas revu sans émotion cette grande majesté...., la royauté et la sainteté , les choses en leur , lintégrité de son moral, lintégrité de ses frontières. Quel retour et quelles compa-raisons ! Il y a encore quelque chose de M. Cabanel, de son élégance de bonaloi, dans le naturel de la pose de la jeune femme qui met ses gants,dans le rendu de limpercept


. Gazette des beaux-arts . ne Marie-Amélie S à peine vivante, entrant lentement dansla majesté de la mort. En touchant à lauguste figure, le peintre avaitélargi sa manière et il eût laissé dans lesprit une grande France neût pas revu sans émotion cette grande majesté...., la royauté et la sainteté , les choses en leur , lintégrité de son moral, lintégrité de ses frontières. Quel retour et quelles compa-raisons ! Il y a encore quelque chose de M. Cabanel, de son élégance de bonaloi, dans le naturel de la pose de la jeune femme qui met ses gants,dans le rendu de limperceptible et charmant duvet qui entoure le nidde ses lèvres, et dans toute lexpression de la tête. Mais la main nongantée nest pas jeune et la forme de lœil nest pas assez dessi-née, assez pénétrée pour un maître. Après ses portraits byzantins sur fond dor, où lon discornait àpeine quelques perles discrètement vivantes sur des ombres de femme, 1. Exposé dans les galeries de ^\. ( PORTRAIT denfant, PAK M. RENOIK. (Dessin de lartiste.) XXIV. — 2*= PÉRIODE. 42 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. sachons gré à M. Hébert davoir à peu près rendu avec fidélité le tempé-rament maladif dune personne amaigrie. Et cependant, si nous mettionsHolbein devant le même modèle, quel prodige nous entrevoyons dans lerendu de ce corps où leau a pris la place da sang, doù le souflle sé-cbappe, où le squelette veut transparaître et percer la peau ? Ils sont innombrablesles artistes qui pourraient se ranger dans lalignée et sous le guidon Delarocbe, dans le portrait ; leur nom est lé ne sache pas, dailleurs, quaucun encore ait refait léquivalent duravissant crayon de Carie Vernet qui est connu de tout le Goupil me paraît cette année le plus en vue. Son portrait dhommeest très bien pehit et composé. Le tempérament et le caractère du mo-dèle se manifestent avec évidence. Mais tout est tellement traité avecle même soin que l


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