Bulletin du Muséum d'histoire naturelle . t va, ainsi quil en est chez les Carpesnormales, dun gros barbillon à lautre. La lèvre inférieure est absente,comme la partie de droite du plancher buccal, sur lemplacement de — 221 — laquelle la fissure est percée. Les deux barbillons du eôlé droit restentsensiblement égaux en grosseur à ceux du côté gauche, sauf que leurs basesdinsertion se trouvent quelque peu déviées et reportées en dedans. En somme, ce cas léralologique est celui dune fissure bucco-branchialocomplète, qui intéresse loule la part de droite du plancher buccal, etouvre largement au
Bulletin du Muséum d'histoire naturelle . t va, ainsi quil en est chez les Carpesnormales, dun gros barbillon à lautre. La lèvre inférieure est absente,comme la partie de droite du plancher buccal, sur lemplacement de — 221 — laquelle la fissure est percée. Les deux barbillons du eôlé droit restentsensiblement égaux en grosseur à ceux du côté gauche, sauf que leurs basesdinsertion se trouvent quelque peu déviées et reportées en dedans. En somme, ce cas léralologique est celui dune fissure bucco-branchialocomplète, qui intéresse loule la part de droite du plancher buccal, etouvre largement au dehors la cavité buccale sur toute son étendue, ainsique la cavité branchiale sous-operculaire. Le défaut local (le plancherbuccal et despace jugulaire transforme ainsi lensemble des pièces jugo-operculaires en une sorte de battant mobile. On pourrait comparer cellemonstruosité à celle dun bec-de-lièvre inférieur, et non supérieur, quiintéresserait la face jusquau niveau de larrière-bouche et des Fig. 2. — Carpe tératclogiqnc, avec anomalie par fissure du côté gauche et normal de la tête. La cause probable en est due, sans doute, à latrophie des pièces maxil-laires et mandibulaires du côté droit, et à celle dune partie du squelettehyo-branchial. 11 en est résulle une monstruosité par défaut de soudure,les tissus mous nétant pas arrivés à combler deux-mêmes lespace laissélibre par les tissus squeleltiqucs déficitaires. Celte atrophie, étant donnéessa nature et ses conséquences, est sûrement primitive, non point acquisepar accident après léclosion, ni par cicatrisation dune mutilation. Elle napoint empêché lindividu de vivre et de se nourrir, les matériaux alimen-taires pouvant passer aisément par la fissure , pénétrer dans la cavité bucco-brancbiale, et parvenir de là dans le pharynx. Muséum. — xxi. — 222 — Note sur divers [{evtiles de Roumanie,par M. Paul Ciiabanaud. Les R
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