. Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire ... des fêles de la Re-naissance française et italienne. Ce sont souvent•de nobles dames dont les chroniques nous ont con-servé les noms ou dont Ronsard, le sensuel poète, 1. Gbïaert, Caccini, Naove Musiche. pris au charme de leur voix, a chanté les talents endimmoi-lels poèmes. LEspagnol Ckrone nous ditque « les femmes remplacent parfois les enfantsdans les chœurs». Le maître de chapelle du roi dEs-pagne indique aussi que, non seulement les femmeschantaient en solistes, mais dans les grands ensemblessi goûtés de son les
. Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire ... des fêles de la Re-naissance française et italienne. Ce sont souvent•de nobles dames dont les chroniques nous ont con-servé les noms ou dont Ronsard, le sensuel poète, 1. Gbïaert, Caccini, Naove Musiche. pris au charme de leur voix, a chanté les talents endimmoi-lels poèmes. LEspagnol Ckrone nous ditque « les femmes remplacent parfois les enfantsdans les chœurs». Le maître de chapelle du roi dEs-pagne indique aussi que, non seulement les femmeschantaient en solistes, mais dans les grands ensemblessi goûtés de son les couvents et les maisons dorphelines, en 980 ENCYCLOPÉDIE DE LA MVSIQVE ET DICTIONNAIRE DU CONSERVATOIRE Italie, les femmes cultivent également la 1600, Artusi écrit que les religieuses deSan-Vito sontde remarquables chanteuses et dexcel- liiites musiciennes qui jouent de tous les instru-uii^nts. En France surtout et en Angleterre, où legoiHpour les falsetti et les castrats semble avoir été TABVLA XriIi^SECVNDA HOMINIS-^^. Kiu. moins pronoiici que dans lAllemagne ilu Sud, lescantatrices ne sont pas rares aux xvii- et wm siè- 1. Mariit Artusi, (>vtjro dcUe imperfettionl. des. Dès les premiers succès do lopéra-ballet, donclni^me avant lintroduction dos italiens en France parMa/.ariu, beaucoup de récits ou dairs sont confiés àdes lcmmes. Plus tard, Lully perreclionnora leur TECHNIQUE, ESTIIÈTIQIE ET PÉDACOCIE TECHNIQUE VOCALE ?ixl ?éducation musicale grâce à la foiulalion décoles• spéciales pour lélude de la musique et du clianl. Lorsque lto>si vint eu France, ce ne fut pas pure tlat-terie de sa pari de dire, eu parlant de nos chanteursparmi lesquels ou cite particulièrement de Nviîbt,Saint-Klme, M Sandrieu : « Pour rendre une musi-que agréable, il faut des airs italiens dans la bouchedes Français. •> Sans nous laisser prendre au linmiel de ces mots, il ne faut pouilant pas oublierquencore au xyii siè
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