La Lecture . Le Héros avait bondi impétueusement vers le frêne sacré oùétincelait la poignée du glaive fatal promis par Wotan, larrachaitde lécorce, le brandissait dun geste de menace et de conquê les amants enlacés fuyaient dans un suprême cri damour versles mystères de la forêt ^mo fiQ Trèbes se leva. — Est-ce que tu es souffrante. Joujou, fit-elle en voyant queLiette était lasse et brisée; ces actes de Wagner nen finissentplus ? Liette sécria : — Pas le moins du monde, madame, la musique, vous le savezbien, me met toujours dans cet état ! — Petite poseuse, je tabandonne alo


La Lecture . Le Héros avait bondi impétueusement vers le frêne sacré oùétincelait la poignée du glaive fatal promis par Wotan, larrachaitde lécorce, le brandissait dun geste de menace et de conquê les amants enlacés fuyaient dans un suprême cri damour versles mystères de la forêt ^mo fiQ Trèbes se leva. — Est-ce que tu es souffrante. Joujou, fit-elle en voyant queLiette était lasse et brisée; ces actes de Wagner nen finissentplus ? Liette sécria : — Pas le moins du monde, madame, la musique, vous le savezbien, me met toujours dans cet état ! — Petite poseuse, je tabandonne alors cinq minutes à tonémotion. Raymond va me conduire dans la loge de M™ de Jai hâte de savoir si sa comédie est toujours pouraprè Et lorsquils furent partis, quelle se vit seule dans ce salon deloge, Liette ne put retenir ses larmes, soupira : — Oh ! cest trop beau, mon rêve se réalise trop vite, et celamépouvante ! René •^L\lz^; ROY.(A suivre.).


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