Bruxelles à travers les âges . nant du côté de la rue de lEvêqueservait à introduire les prisonniers. Le rez-de-chaussée et le premier étage donnaientdans la seconde cour de la maison de la rue des Augustins. Les étages étaient voûtéset servaient de cachots. Lancienne porte de Malines a disparu dans les démolitions,à lépoque des travaux de voùtement de la Senne. Autre détail intéressant : sur le plan figurent trois portes de Laeken (la PorteNoire, la petite Porte et la Porte définitive). CHAPITRE PREMIER. 53 La première porte de Laeken, ainsi nommée parce quelle conduisait au village dece no
Bruxelles à travers les âges . nant du côté de la rue de lEvêqueservait à introduire les prisonniers. Le rez-de-chaussée et le premier étage donnaientdans la seconde cour de la maison de la rue des Augustins. Les étages étaient voûtéset servaient de cachots. Lancienne porte de Malines a disparu dans les démolitions,à lépoque des travaux de voùtement de la Senne. Autre détail intéressant : sur le plan figurent trois portes de Laeken (la PorteNoire, la petite Porte et la Porte définitive). CHAPITRE PREMIER. 53 La première porte de Laeken, ainsi nommée parce quelle conduisait au village dece nom, fut baptisée la Porte Noire à cause de la couleur de ses murs, dont lesmatériaux, lors de la démolition en 1571, servirent à la construction de lécluse duPetit-Willebroeck. La seconde porte ne fut quune poterne; la construction défini-tive, en face de la rue Saint-Jean-Népomucène, se composait de trois corps, celuidu milieu formant la porte proprement dite, les deux autres la prison militaire et la. Sortie de la porte de baron de Ryneghem, major des Wyken, fait la visite du poste gardé par les ès loriginal de P. Vitzthumb. (Cabinet des estampes de la Bibliothèque royale.) tour de lEvêque. La prison militaire, qui offrait un carré long, était située sur laSenne et en occupait toute la largeur. Ce grand bâtiment gothique en pierre detaille marquait la sortie de la rivière. On raconte, au sujet de cet édifice, des chosesfort originales. Ainsi, dans lune des tours on enfermait les comédiens; dans lautre,lévêque avait le droit dincarcérer les prêtres. Il sy trouvait des cachots en formede niche, faits de telle sorte que lorsque la porte se refermait sur le prisonnier,celui-ci était collé à la muraille, debout et serré sans pouvoir faire un toit de cette porte fut brûlé le dimanche des Rameaux, le 24 mars 1793, par lesprisonniers autrichiens qui sy trouvaient lors de lévacuation de Bruxe
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