Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . s : ils tâ-chèrent den démêler lartifice : & ils donne- Â K C ! ! N R !, 5>3 rent cîes règles pour les iinitef. Le recueil deces règles eft ce quon a nommé rhétorique. Ce nouveau genre détude rendit les fophif-•tes plus célèbres que jamais, &c on accouruede toutes parts à leurs leçons. Vous concevezavec quelle paffion léloquence devoit erreétudiée dans à^s républiques, telles que cellesde la Grèce. De la rhétorique naquit la grammaire, lors-quon fe
Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . s : ils tâ-chèrent den démêler lartifice : & ils donne- Â K C ! ! N R !, 5>3 rent cîes règles pour les iinitef. Le recueil deces règles eft ce quon a nommé rhétorique. Ce nouveau genre détude rendit les fophif-•tes plus célèbres que jamais, &c on accouruede toutes parts à leurs leçons. Vous concevezavec quelle paffion léloquence devoit erreétudiée dans à^s républiques, telles que cellesde la Grèce. De la rhétorique naquit la grammaire, lors-quon fentit la néceffité de remonter aux élé-ments du langage. Ce nouvel ait eut pour ob-jet le caractère des langues, la nature desroots 3 &c lufage quon en doit faire. Ces études croient utiles , & lauroient étédavantage, iî elles euffent été mieux les fophiftes , qui soccupoient plus duméchanifme du difeours , que du fond de*idées j ségarèrent dans des définitions vagues,dans des queftions frivoles , dans des diftinc-tions fubules; .& ils finirent par fe iairc mé 54 H i s t o i x t CHAPITRE XIIL Fable farte ^/k dit, Monfeigneur, que des pécheursSccafîoif^Se ayân* vendu ce qui ie tronyëfoic dans leurscomptet fept filets, ii sy trouva ua trépied dor quils re-** fuferent de délivrer} que loracle de Delphes, qui fut confulté , ordonna de le donner auplus fage; & que les Miiéfiens., chez qui cet-te contestation séroic élevée , le portèrent àThaïes. Celui-ci le remit a Bus, Bias à Pit-tacits y ainli de inain en main il palfa jusquàSolon f qui , regardant Apollon comme la fa*gode même , crut devoir le confacrev à esdieu. Dans le vrai, on ne fait pas c* qui adonné becafion de compter fept fages. Vouscôèz Solon : nous parlerons bientôt deThaïes. On fait peu de chofe des cinq autres,dont je vais parler,chiloa. Chiion de Sparte, homme jufre & magif- trat éclairé , fut ephore. Il seft fait conno:-tre
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