Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . familles le consultaient sur leurs différends et se trouvaientbien de ses conseils inspirés par la prudence, la sagesse et le désir dela paix. Quoique jeune, il paraissait arrivé à la maturité et possédaitlexpérience des vieillards. Sa direction était très recherchée, mômepar des hommes occupant des situations importantes. Intelligent, instruit, très surnaturel, sappliquant à lui-môme lesenseignements des maîtres de la vie spirituelle avant de les communi-quer aux autres, il gagnait tous les cœurs. Dans ses relations, i


Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . familles le consultaient sur leurs différends et se trouvaientbien de ses conseils inspirés par la prudence, la sagesse et le désir dela paix. Quoique jeune, il paraissait arrivé à la maturité et possédaitlexpérience des vieillards. Sa direction était très recherchée, mômepar des hommes occupant des situations importantes. Intelligent, instruit, très surnaturel, sappliquant à lui-môme lesenseignements des maîtres de la vie spirituelle avant de les communi-quer aux autres, il gagnait tous les cœurs. Dans ses relations, il mêlaità une certaine gravité au-dessus de son âge, des manières délicates et 220 L EXTENSION EN FRANCE pleines de prévenances envers les personnes avec lesquelles il ensemble de qualités remarquables explique la confianceque le P. de Mazenod avait en lui, les espérances quil tondait sur unsujet si merveilleusement doué, et la douleur immense quil ressentit,lorsquune mort prématurée le ravit soudain à sa paternelle Marseille. Chapelle de lOùivre des Italiens. l CHAPITRE in Les visites de la mort 1826-1830 §1Mort du Père Marcou. Nous avons raconté, plus haut, les débuts du P. Marcou dans lavie religieuse et ses succès dans lapostolat. Son zèle pour le salut du prochain lui fit accomplir des il compta trop peu avec ses forces physiques, et sasanté fut bientôt compromise. Le P. de Mazenod était trop loin, pour senapercevoir assez à temps et y remédier. Il sen rap[)ortait au P. Mie,supérieur de la résidence de Nîmes. Celui-ci, aflligé de la situationdéplorable des catholiques du Gard en contact avec les protestants, nemettait pas de borne à son dévouement pour eux. Son exemple étaitplutôt de nature à exciter lardeur du P. Marcou quà la retenir. Dieu, en versant tant de bénédictions sur leur ministère, semblaitles inviter à ne sarrêter jamais. Ils dépassèrent ainsi les bo


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