Description de l'Arabie, d'après les observations et recherches faites dans le pays mêmePar MNiebuhr, capitaine d'ingénieurs, membre de la Société royale de GottingenNouvelle édition, revue & corrigéeTome premier. . ambourg,( Neu Hamburgifches Maga^in) que la pefte eft venue de IEthiopiefuperieure en Egypte; ce qui ne me paroit pas vraifemblable ,parce quon ne la voir pas dans VYemen , pays au meme doute auili que la puanteur du canal qui traverfe la ville deKahira^ y produife la pefte; car la plupart des Europeens de cetteville demeurent pres de ce canal, & cependant il en meurt rare


Description de l'Arabie, d'après les observations et recherches faites dans le pays mêmePar MNiebuhr, capitaine d'ingénieurs, membre de la Société royale de GottingenNouvelle édition, revue & corrigéeTome premier. . ambourg,( Neu Hamburgifches Maga^in) que la pefte eft venue de IEthiopiefuperieure en Egypte; ce qui ne me paroit pas vraifemblable ,parce quon ne la voir pas dans VYemen , pays au meme doute auili que la puanteur du canal qui traverfe la ville deKahira^ y produife la pefte; car la plupart des Europeens de cetteville demeurent pres de ce canal, & cependant il en meurt rare-ment de la pefte, pourvu quils fe tiennent fepares des habitans. Les femmes des Bedouins donnent elles-memes la petite yerolea leurs enfans par inoculation ^ en leur ouvrant un peu la peaudu b^s avec une epine, faute de meilleur inftrument. On dit aConftantinople, ou Iinoculation eft fort en ufageparmi les Chre-tiens, que la matiere de la petite verole produit le memeeffetfoit quon la fafte fecher pour la prendre par le nez, ou qu onIavale dans un grain de raifin. Un Arabe de Iifle Lam ^ fur lacote Sud-Eft dAfrique, me dit a Bombay ^ que rinoculation etoitcommune dans fon pays, 6c de plus D E L* A R A B I E. 197 fag^xs!n^Bsssesm^^sssi^ssss^^ss^!!!smssse^si C H A P I T R E XXV. Desproductions3 cC de IHiJloire naturelle delArable. ARTICLE Ior y dufer (& du plomb de il tombe, parhafard, entre les mains des Arabes favans Q un livre qui traite du fecrec de faire de For, il leur prend quel-quefois envie de produire ce metal, dont ils ont auffi grandedifette que la pluparc de ceux dEurope. Nous vimcs deux de cesAlchymiftes a Beit tl fakih ^ Sc chacun avoit un livre dapreslequel il travailloit. Lun, homme fenfe & aimable , croyoit ecrefur de fon art, pourvu quil trouvat certaine herbe, qui j felonluij devoit croitre dans les montagnes de VTemen ^. Croyantque nous etions venus en Arabic pour chercher cette herbc nier-veilleu


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