L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . dents les mord ôc eftrangle , illes iette pir terre Tvn fur lautre; puis pafiTe pardelïus en les frappât & meurdrilTant moût lai-dement. Valentin cft dautre partqui tient lef-pée toute nue, dont fi vaillamment fe combatque nul nofe approcher des deux frères. Gri-gard cria tout haut. Valentin rendez vous ; carmourir icy vous faut. Lors Valent


L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . dents les mord ôc eftrangle , illes iette pir terre Tvn fur lautre; puis pafiTe pardelïus en les frappât & meurdrilTant moût lai-dement. Valentin cft dautre partqui tient lef-pée toute nue, dont fi vaillamment fe combatque nul nofe approcher des deux frères. Gri-gard cria tout haut. Valentin rendez vous ; carmourir icy vous faut. Lors Valentin fe recom-manda à Dieu quil le vueille garder de raal,&à fon befoing le fecouriripuis tira versGrigard& Grigard contre luy. Si commença la batail-le de Grigard & de fes gens piteufe chofe à ra-comptcr encontre Valentin, & Orfon foîi frè-re lefquels vaillamment & à grande refiftanceefforce de leurs corps contre leurs ennemisïe deffeKdirenttanrque les plus hardis Ôc puif-îknsfareiitmortsenla place^: mais combien ET ORSON. trerent en la foreft. Adonc les appercfut Gri-gard ôc fes gens qui eftoient en embufche de-dans ladidte quand Grigard veit Va-lentin j ii faillit contre luy fon efpée tirée pour. que Valentin ôc Orfon euiîent de grâd proëf-fes & hardie {Tes de corps monftrez non pour-tant par le grand nombre des autres qui trenteeftoient forts ôc puiftans , fur Valentin il fut fiprès eftraind, que fortune le côtraignit à eftrepar fes ennemis prins. Et quand ils Teurentprins ils lièrent bien eftroideraent, Ôc rude-ment le menèrent dont Orfon commença àcourir après en criant & heurlant comme vnebefte mue, ôc fi horriblement que tout le baisfaifoit retentir,mais rien ny valut fa pourfuitécar Valentin fut mené haftiuemcnt parmy lebois tat que de Orfon il ne peut plus eftre veu»Lors comâda Grigard quon fuyuift Orfon tâtque mort ou vif on le prenne, mais pour néantvont apresjcar il marche de fi grande puiftance& fi légèrement faute


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