. Sur le Haut-Congo . ne écoulée que Mata-Buiké vint mevoir. Il me prit à part et me dit en riant : « Vous avez bien fait deparler ainsi tantôt. Soyez tranquille ; on vous rendra tout. Vous com-prenez bien que mon discours métait imposé. » A midi, on mappela au village pour me montrer un tas dequelques ballots détoffe quon offrait de me restituer. Mais javaisdéjà des renseignements sur les quantités dérobées. Je refusai celot, en disant que je voulais le tout ou rien. Une partie de la station étant en reconstruction sur son nouvelemplacement, trois longues maisons basses de mes nègres devaient


. Sur le Haut-Congo . ne écoulée que Mata-Buiké vint mevoir. Il me prit à part et me dit en riant : « Vous avez bien fait deparler ainsi tantôt. Soyez tranquille ; on vous rendra tout. Vous com-prenez bien que mon discours métait imposé. » A midi, on mappela au village pour me montrer un tas dequelques ballots détoffe quon offrait de me restituer. Mais javaisdéjà des renseignements sur les quantités dérobées. Je refusai celot, en disant que je voulais le tout ou rien. Une partie de la station étant en reconstruction sur son nouvelemplacement, trois longues maisons basses de mes nègres devaientêtre abattues sous peu. Elles masquaient précisément la terrasse quiportait un des canons arrivés pendant la gestion de M. Van Kerck-hoven. Jordonnai dès une heure la démolition dune de ces maison-nettes, en donnant à cet acte lapparence du commencement de ladestruction de tout notre établissement. Là-dessus, grand émoi chezles Ba-Ngala. Décidément, Mouéfa voulait quitter le pays. On vint. È. Baert et Vaudcnplas.(Daprès une photograiihic île Fanteur. LES STANLEY-FALLS 445 bientôt me dire que de nouveaux colis volés étaient retrouvé Kibouyou les compter; il en manquait encore. Nousabattîmes une deuxième maison. Bref, ce nest que le 10 septembre,à onze heures du matin, après la démolition dune troisième maison,que la totalité des marchandises dérobées me fut rendue. Restait un dernier point à régler. En passant dans une île entreYaloulima et Monongeri, les Ba-Ngala avaient eu un combat avec lesnatifs et leur, avaient capturé quatre femmes et quatre petites quils ne les mangeassent et comptant les utiliser pourrétablir en partie notre influence, jexigeai leur remise en mesmains. Je lobtins, mais non sans peine. Celte capitulation, sans coup férir, me rassura sur lintégrité denotre prestige et je crus pouvoir méloigner vers les Falls, sanscrainte pour la station des Ba-Ngala. Mais ma dysenterie navait


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