. Dictionnaire de pomologie : contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés. Fruit. 614 S AI [SAINT-AND â AUG] au sommet, arqué, placé de côté à la surface du fruit. â OEil : moyeu, très-ouvert et arrondi, sailiant. â Peau : fine et lisse, vert jaunâtre, ponctuée et striée de gris, Poire Saint-André surtout auprès du pédoncule, bien rarement colorée sur la face exposée au soleil. â Chair : blanc verdâtre, des plus fines et des plus fondantes, juteuse, presque exempte de gra- nulations. â Eau :
. Dictionnaire de pomologie : contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés. Fruit. 614 S AI [SAINT-AND â AUG] au sommet, arqué, placé de côté à la surface du fruit. â OEil : moyeu, très-ouvert et arrondi, sailiant. â Peau : fine et lisse, vert jaunâtre, ponctuée et striée de gris, Poire Saint-André surtout auprès du pédoncule, bien rarement colorée sur la face exposée au soleil. â Chair : blanc verdâtre, des plus fines et des plus fondantes, juteuse, presque exempte de gra- nulations. â Eau : très-abondante, douce, sucrée, légèrement vineuse, délicate et fort parfumée. Maturité. â Commencement d'octobre et dépassant ce mois très-difficilement. Qualité. â Première. Historique. â Dans sa Pomologie de la Seine - Inférieure, feu Prévost, pépiniériste rouennais, décrivit en 1839 cette variété (p. 70), déclara l'avoir reçue en 1829 des fron- tières du département du Nord et n'en pas connaître l'origine. Robert Manning, pomo- logue américain, fit en 1842, page 58 du Magazine of horticulture, une semblable décla- ration, mais qui cependant nous éclaire un peu sur la provenance, du poirier Saint-André : « lime fut envoyé en 1834 ou 1835 âdit-il â « par MM. Baumann, arboriculteurs français à Bollwiller [près Colmar, Haut-Rhin] ; « toutefois leur Catalogue ne mentionne pas qu'il ait été gagné chez eux. » Quelques années plus tard (1847) Hovey, autre pomologue des Ãtats-Unis, étudiant à son tour cette même poire dans le tome Ier de ses Fruits of America (p. 79), reproduisit les renseignements déjà donnés sur elle par Manning, puis demanda si les Belges n'en seraient pas les obtenteurs? Je dois répondre non, puisque Alexandre Bivort, directeur des pépinières de la Société Van Mons, et l'é
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